Honoratus
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article ou cette section doit être recyclé. Sa qualité devrait être largement améliorée en le réorganisant et en le clarifiant.
L'utilisateur qui appose ce bandeau est invité à énoncer les points à améliorer en page de discussion.
Dés son investiture en 948, Arlulfe de Marseille, premier vicomte de Marseille, a annexé l'évêché et l'a donné à l'un de ses fils, Honorat. Sa famille l'occupera sans interruption, par un frère, un fils ou un neveu des vicomtes régnants, pendant cent vingt-cinq ans, de 948 à 1073. L'évêque, alors, rentre en ville et s'applique à ressaisir les biens de son église. II entreprend de reconstituer Saint-Victor, il lui rend les bâtiments qu'il a quittés et lui fait restituer par les comtes de Provence les biens usurpés jadis par les comtes francs. En 966, il y réintroduit la vie monastique en y appelant une congrégation de moines bénédictins.
Histoire de Marseille - Raoul Busquet - 1948
Honorat, évêque de Marseille dès le 7 octobre 948, où il est nommé dans un échange entre Theusinde, l'archevêque Manassès et le chapitre d'Arles (Albanès, Ev. de Mars. n° 65). Au mois de mars 965, à la prière d'Honorat, évêque de Marseille, le comte Boson restitua à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille ses propriétés (S. V. 29). Il paraît encore le 31 octobre 966 (S. V. 23) et mourut le 6 février d'une année que l'on croit être 976 (Albanès. Ev. de Mars. 48) ;
Honorat II commence la reconstruction de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille détruite par les Sarrasins. Ce dernier, parent du premier Vicomte de Marseille et chargé de l'épiscopat de cette ville en 948, « restaura l'illustre abbaye, y rétablit la vie monastique et donna des abbés aux religieux qu'il y avait introduit ». Il lui restitua « de nombreux domaines qui avaient jadis appartenu à ce monastère, et qui étaient alors uni à son évêché ». Chose plus remarquable encore, « il réclama avec zèle la restitution de ceux de leurs biens que des particuliers et le Comte de Provence lui-même détenaient injustement ». D'autre part, « il autorisa le monastère à rechercher leurs anciennes propriétés et à en poursuivre le recouvrement ».
