Institut national polytechnique
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Les Instituts nationaux polytechniques (INP) sont des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) « assimilés aux universités » en application du 1° de l’article L. 711-2 du code de l’éducation. Ils regroupent chacun plusieurs écoles d’ingénieurs et sont au nombre de trois en France[1] :
- l'Institut national polytechnique de Grenoble (INPG), constitué de neuf écoles
- l'Institut national polytechnique de Lorraine (INPL), constitué de sept écoles
- l'Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), constitué de trois écoles
Leurs règles de fonctionnement et d’organisation sont strictement identiques à celles des EPSCP de type université. Ils sont dirigés par un président élus par les membres des trois conseils (conseil d’administration, conseil de l’enseignement et de la vie universitaire et conseil scientifique) réunis en assemblée générale. Les écoles internes qui les composent sont créées, par décret, sur le fondement de l’article L. 713-9.
Les trois INP regroupent un total de dix-neuf écoles : deux d'entre elles appartiennent au groupe des ENSA (l’ENSAIA et l’ENSAT), les autres appartenant au groupe des ENSI. Ainsi que l’autorise l’article L. 613-3, une sélection par concours est établie à l’entrée de ces écoles. Toutefois, elle sont également accessibles, pour un certain nombre des places disponibles, sans concours, à l’issue du cycle préparatoire polytechnique commun au trois INP.
Remarque pour la France: les INP et cycles préparatoires polytechniques n'ont aucun rapport avec l'Ecole polytechnique.
[modifier] Notes
- ↑ La Côte d’Ivoire a créé un Institut national polytechnique Félix Houphouet Boigny.