Irwing Brown
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Irwing Brown était le fils d'un adjoint de Kerensky (mechevick) qui avait émigré aux États-Unis après 1917. Il est né à Chicago en 1920, y a été boxeur, puis est devenu syndicaliste et a affronté le syndicat des Teamsters (camionneurs américain) contrôlé par la mafia. En 1944 il est chargé par l'OSS de préparer le débarquement en Sicile, puis en Provence (ce qui fera la fortune des Guérini). Il s'attache ensuite à affaiblir les mouvements communistes en France et obtient de Bergeron et Jouhaud qu'il quittent la CGT et créent FO (CGT-FO). C'est à ce titre qu'il est présent de la création du syndicat à 1986 à tous ses congrès.
Installé en France, il y dirige les relations internationales de l'AFL-CIO à partir de la fin des années 50 de son bureau du 10, rue de la Paix. Il prend une part importante dans la lutte contre les communistes Grecs aussi bien que contre Allende au Chili. Il est l'un des organisateurs ensuite la transition démocratique dans ce même Chili.
Au cours de la guerre d'Algérie, il avait financé le Mouvement national algérien (MNA) et soutenu certaines tendances du FLN dans le but de faire passer l'Algérie sous contrôle américain. Ce fut le plus grand échec de sa vie. Le secrétaire général de l'Elysée de l'époque, Bernard Tricot, n'a pas eu l'intelligence de négocier avec lui un accord sur la crise algérienne et aurait pas contre ordonné à la DST de l'éliminer, ce qui a échoué par deux fois.
Il avait continué à entretenir ses réseaux en URSS, notamment à Bakou et meurt lorsque ces mêmes mineurs de Bakou déclenchent des grèves qui contribuent à précipiter la chute du système soviétique.
Il avait, en 1984, organisé les manisfestations qui, un peu partout dans le monde, ont accompagné la tournée internationale de Gorbatchev et a ainsi cassé l'ultime tentative de maintenir en survie le totalitarisme soviétique. Dès 1985, il considérait que la partie était jouée et que l'URSS avait perdu la partie : ce n'était plus qu'une question de temps.
