Discuter:Jean Yanne
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Le comédien-réalisateur français, Jean Yanne, est décédé vendredi matin d'une crise cardiaque au centre hospitalier universitaire de Reims.
Le comédien Jean Yanne, âgé de 69 ans, a fait un malaise cardiaque dans sa maison de famille de Morsains, près d'Epernay. Embarqué en ambulance, il est décédé lors de son transfert à l'hôpital.
Jean Yanne était un grand comédien, à la fois tendre et bougon, aussi bien qu'un fantaisiste, auteur, réalisateur et producteur. Né à Paris le 18 juillet 1933, fils d'ébéniste, Jean Yanne, de son vrai nom Jean Gouyé, a commencé sa carrière en 1952 comme journaliste à l'ORTF tout en préférant le cabaret. Il sera notamment chansonnier aux Trois Baudets, et jouera pendant trois ans dans la troupe d'Yves Robert. Il devient ensuite animateur radio à Europe 1 (1959-61), à l'ORTF (1961-64) et RTL (1964-69), où ses émissions de variétés, ses feuilletons et ses sketches à l'humour insolent le rendront célèbre.
Il débute au cinéma en 1963, dans "La Vie à l'envers" d'Alain Jessua. Il tourne ensuite avec Jean-Luc Godard ("Week-end", 1967), puis Claude Chabrol qui lui donne quelques uns de ses plus beaux rôles dramatiques dans "Que la bête meure" (1969) et "Le Boucher" (1970). En 1972, Jean Yanne obtient à Cannes le prix d'interprétation masculine pour "Nous ne vieillirons pas ensemble" de Maurice Pialat. La même année, le comédien entame une carrière de réalisateur avec "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", une comédie satirique, ou encore ce qu'il qualifie de "superproductions cocasses": "Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ" (1982) ou "Liberté, Egalité, Choucroute" (1985).
Entre-temps, Jean Yanne s'est installé avec sa compagne Mimi Coutelier à Los Angeles, où il fait du business dans l'audiovisuel, rentrant de temps en temps pour tourner avec Michel Deville ("Le Paltoquet", 1986) ou Régis Wargnier ("Indochine", 1992). Il incarnera aussi Laval dans "Pétain" de Jean Marboeuf (1993). Plus récemment, on l'a vu dans le film de Benoît Jacquot "Adolphe" en 2002, dans "Le Pacte des Loups" de Christophe Gans (2001) ou encore la comédie "Belle-Maman" de Gabriel Aghion (1999). Il a tourné également pour la télévision, son dernier grand rôle étant celui d'un payson breton, Jean-Baptiste Le Reculou, héros de "Champ Dolent".
Auteur de plus de 300 chansons, notamment pour Line Renaud et Philippe Clay, Jean Yanne avait publié "La Langouste ne passera pas" (1968), "Voyage au centre de la culture" (1969) et "L'Apocalypse est pour demain" (1977). Il a reçu en 2000 le prix Alphonse Allais pour son livre "Pensées, répliques et anecdotes", et était également l'auteur d'un "dictionnaire des mots qu'y a que moi que je connais".
[modifier] Ringo Tse Toung
note transférée de l'article :
Channer 22 juillet 2006 à 14:00 (CEST)
- Note : diverses sources sur le Web, dont les catalogues de la BNF datent ce premier opus du début de 1969, mais une vignette particulière de l'album, représentant Mao Tsé-Toung en train de téléphoner, incite à douter sérieusement de cette datation : on y aperçoit en effet à l'arrière-plan une affichette « Ringo Tse Toung », avec un profil européen qui ressemble à s'y méprendre à celui du chanteur français Ringo Willy Cat, de son vrai nom Guy Bayle, dont on se souvient notamment pour son duo Les Gondoles à Venise, avec la chanteuse Sheila, et leur mariage le 13 février 1973. Or Ringo Willy Cat n'a été connu du grand public qu'au cours de l'année 1971, avec sa chanson Elle je ne veux qu'elle (à l'occasion de la sortie du disque, il abrègera son pseudonyme en « Ringo »). Et l'on n'imagine guère l'intérêt qu'aurait pu présenter, pour les deux auteurs de la bande dessinée, de faire allusion à un personnage totalement inconnu du grand public en 1969, et qui ne devait enregistrer et sortir son premier disque – non couronné de succès, à la différence du second ci-dessus – qu'à la fin de l'année 1970 ou au début de 1971...
Dans l'article sur Jean Yanne, partie "auteur de bande dessinée" on peut lire :
" Note : diverses sources sur le Web, dont les catalogues de la BNF datent ce premier opus du début de 1969, mais " une vignette particulière de l'album, représentant Mao Tsé-Toung en train de téléphoner, incite à douter sérieusement " de cette datation : on y aperçoit en effet à l'arrière-plan une affichette « Ringo Tse Toung », avec un profil européen " qui ressemble à s'y méprendre à celui du chanteur français Ringo Willy Cat,.../...
Je ne suis pas en possession de l'original et ne suis pas un grand spécialiste. Je pense toutefois que l'affichette en question peut tout aussi bien être une référence à Ringo Star (The Beatles)...
Je possède l'album et je confirme qu'il a bien été édité chez Casterman en 1969 et jamais ré-édité. C'est un peu fort de dire que la vignette ressemble à s'y méprendre à Ringo. Je pense aussi qu'il s'agit plutôt de Ringo Starr (qui a aussi un bon gros nez) ! Channer 22 juillet 2006 à 14:00 (CEST)
