Jean-Dominique Cassini (Cassini IV)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Dominique, comte de Cassini (Cassini IV), fils de César-François Cassini et de Charlotte Drouin de Vandeuil, est né à l'Observatoire de Paris le 30 juin 1748. Il meurt le 18 octobre 1845 à quatre-vingt-dix-sept ans.
En 1768 après des études secondaires au Collège du Plessis à Paris puis chez les Oratoriens à Juilly, il voyage dans l'océan Atlantique en tant que « commissaire pour l'épreuve des montres marines » inventées par Pierre Le Roy. Il verra ainsi les Amériques et les côtes d'Afrique. En 1770 il est élu adjoint à l'académie des sciences. Il en sera membre associé en 1785.
Il prend peu à peu la place de son père, malade, à l'Observatoire. Il en sera fait directeur en 1784 et tentera alors d'engager des réformes : restauration du bâtiment, de plus en plus délabré, et réorganisation du lieu. Il participera par ailleurs aux travaux sur la carte de France (chargé de la terminer, il en fit hommage à l'Assemblée nationale en 1789) et aux opérations géodésiques de raccordement des méridiens de Paris et de Greenwich. Capitaine, Alexis Donnet et Hyacinthe Langlois ont publié des réductions de la grande carte de Cassini.
[modifier] La Révolution
Aux premières heures de la Révolution française, il se voit confier quelques charges politiques et participe aux travaux de la commission de l'académie chargée de préparer le système métrique. Partisan de la monarchie, il démissionne de ses fonctions en septembre 1793. Dénoncé par le Comité révolutionnaire de Beauvais, il sera même emprisonné sept mois (février 1794-août 1794) au couvent des Bénédictins anglais de la rue Saint-Jacques. Relâché, il se retire dans son château de Thury. Il démissionne du bureau des longitudes en 1795, de l'Institut National en 1796, mais en 1799 il acceptera son élection comme membre de la section d'astronomie de la nouvelle Académie des sciences.
Par la suite il se consacrera surtout à des écrits polémiques destinés à se justifier et à défendre le prestige scientifique de sa famille (« Mémoires pour servir à l'histoire des sciences et à celle de l'Observatoire royal de Paris », Paris 1810)
Il ne se consacrera ensuite plus qu'à ses charges de maire de Thury et de juge de paix dans le canton de Mouy. Napoléon Ier puis Louis XVIII le pensionneront et le décoreront. Son fils est Gabriel Cassini.
|
|