Jean Bonnefoy
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Jean Bonnefoy (Paris, le 12 mars 1950) est auteur français, traducteur et musicien.
Avec près de 150 ouvrages à son actif (tous genres confondus : de l'essai à la biographie en passant par le roman), on retrouve surtout son nom derrière de nombreuses traductions d'œuvres célèbres de la littérature de SF anglophone (Douglas Adams, Isaac Asimov, John Varley, William Gibson, Walter Jon Williams, Neal Stephenson...), il est également écrivain (un roman, plusieurs essais et nouvelles de SF), journaliste et musicien.
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[modifier] Biographie
Il fait ses études à l'École supérieure de commerce de Paris puis rejoint l'Institut d'Urbanisme de la Faculté de Vincennes (Université de Paris VIII) où il obtiendra une licence, puis une maîtrise d'urbanisme sur "La Notion de cité dans la littérature de Science-Fiction", qui l'amènera bien vite à côtoyer ce milieu où il nouera de fidèles amitiés et de solides inimitiés...
On note quelques participations littéraire sporadiques entre 1964 et 1972 dans diverses revues (Vie et Langage, L'Éducation, Écrivains, Galaxie, Argon, Science-fiction Magazine, Fluide Glacial, Rail Miniature Flash). Dès 1972, il écrit des nouvelles de SF, en collaboration avec Philippe Berneuil ou Gérard Briais. Une vingtaine seront publiées, en particulier dans les anthologies de "Nouvelle science-fiction française" : Ciel lourd béton froid et Quatre Milliards de soldats, ainsi que dans les revues Horizons du Fantastique ou Fluide glacial. En 1978, il publie "Le Matin de l'Explosion" dans l'anthologie de Bernard Blanc "Pourquoi j'ai tué Jules Verne" qui lui vaudra d'être remarqué par le petit monde de la Science-Fiction francophone.
[modifier] Sa carrière littéraire
Durant ses études, il a eu l'occasion de publier diverses traductions d'articles et d'essais, puis, par goût pour la littérature, il se lance dans la traduction de nouvelles littéraires pour la presse. C'est Elisabeth Gille (alors directrice littéraire chez l'éditeur Denoël), qui lui met le pied à l'étrier et l'oriente vers la traduction romanesque, en particulier au sein de la célèbre collection Présences du Futur : On lui doit entre autres la traduction de plusieurs cycles : les 5 volumes du "Guide du voyageur galactique" de Douglas Adams, la trilogie de "Gaïa" de John Varley, la trilogie de George Alec Effinger ("Gravité à la manque" et ses suites), et bien sûr les suites du Cycle de "Fondation" d'Isaac Asimov. Le premier roman qu'il traduit en février 1978 ("Michaelmas" d'Algis Budrys) préfigurait déjà le mouvement cyberpunk qu'il a sans doute contribué, par ses nombreuses traductions, à faire connaître en France : De William Gibson (Neuromancien et les trois autres livres du cycle), à Neal Stephenson (Cryptonomicon), en passant par Bruce Sterling, Walter Jon Williams, Pat Cadigan, Gwyneth Jones, Jack Womack, George Alec Effinger... Il a également traduit (ou co-traduit) de nombreux essais et biographies : de Perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev à Contre tous les ennemis de Richard Clarke, ancien conseiller à la sécurité de la Maison-Blanche.
Après une nouvelle parenthèse presse dans des revues "branchées" (Univers interactif) et surtout à Playboy, il s'éloigne de la SF pour traduire désormais surtout des essais politiques mais également des thrillers politico-technologiques, en particulier de nombreux romans de Tom Clancy (dont le fameux "Dette d'honneur", qui préfigurait le 11 septembre) et toutes les séries portant la griffe Clancy mais écrites par d'autres auteurs : "Op-Center", "Net Force", "Net Force Young Adults", "Power Plays", "Splinter Cell"...
Parmi ses ouvrages personnels, citons : Surtout pas de panique, Le Guide du Guide (présentation biographique de Douglas Adams et de sa saga) et "La Forteresse de Métal", co-écrit avec Gérard Briais et pour lequel il créera un site internet, dont certaines pages sont destinées à servir de bonus au roman (voir Liens externes).
[modifier] Autres activités artistiques
A mettre au crédit de Jean Bonnefoy, ses aptitudes artistiques concernant, cette fois-ci, la musique (auteur-compositeur et musicien : piano, synthé, mix, harmonica, flûte, chant...) qu'il exprima au sein de diverses projets d'influences hétéroclites ("Los Gonococcos", "Dicotylédon", "Neutrino"), seul ou avec Jean Louis LeBreton et Yves Frémion. Trois disques 45 tours et des enregistrements de nombreux concerts témoignent de cette époque (1976-1983). Certains de ses titres ont été récemment repris et remixés (en particulier par Thierry Svahn).
Il a également signé (souvent sous le pseudonyme de "JAB" ou de "Kudbas") un certain nombre d'illustrations, couvertures de livres, maquettes de journaux ...
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
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