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Joël Le Tac (né le 15 février 1918 à Paris et décédé le 8 octobre 2005 à Maisons-Laffitte dans les Yvelines) est un résistant français, Compagnon de la Libération et homme politique.
[modifier] Seconde Guerre mondiale
En octobre 1941, il organise le premier réseau-action en zone occupée, le réseau Overcloud en Bretagne. Le 5 février 1942, il est arrêté, ainsi que ses parents, son frère et sa belle-soeur.
Il est détenu à Angers, puis à Fresnes jusqu'en juillet 1943. Il est alors envoyé au camp du Struthof en Alsace, et en septembre 1944 est transféré à Dachau, puis à Neuengamme et finalement à Gross-Rosen en Silésie. Lors du "convoi de la mort" de janvier 1945, il est le seul survivant d'un wagon de 100 personnes. Il va ensuite à Dora, puis à Bergen-Belsen, où il est libéré par les Anglais le 15 avril 1945.
[modifier] Après la guerre
En 1953, il travaille comme journaliste pigiste pour Paris-Presse et Paris Match.
En 1958, il est élu député de Paris UNR (qui deviendra l'UDR puis le RPR), dans le 18e arrondissement, à Montmartre, et sera réélu sans interruption jusqu'en 1981. En 1959 il devient secrétaire général de la fédération UNR de la Seine.
En 1981-1982, il est président de l'Institut national de l'audiovisuel.
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