Jules Chéret
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Jules Chéret, né à Paris le 1er juin 1836 et mort à Nice le 23 septembre 1932, est un peintre et lithographe français qui devint un maître dans l'art de l'affiche et sera pour beaucoup dans la popularité du genre.
Il a suivi des cours a l'École des Beaux Arts et effectué ce qui était le voyage typique d'une formation d'artiste à l'époque : l'Italie. Admirateur de Watteau, son mot d'ordre semble avoir été la legereté et le mouvement. En effet, le personnage fétiche de ses affiches est une femme joyeuse, élégante et qui semble toujours en mouvement. On la reconnaît facilement et elle est une des caracteristique du style de Chéret : c'est la « Cherette ».
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[modifier] Biographie
Son père est typographe. À partir de 1849, il reçoit une formation de lithographe pendant trois ans avant de travailler comme ouvrier dans une entreprise spécialisée dans les images religieuses. Il s'inscrit aux cours du soir de l'École nationale de dessin; où son maître Horace Lecoq de Boisbaudran lui apprend l'esquisse de mémoire et le dessin de mouvement.
Après un voyage à Londres en 1854, il réalise en 1858 une affiche très remaquée pour une opérette d'Offenbach, Orphée aux enfers. L'année suivante, il retourne à Londres, où il admire les œuvres de Turner et Constable. Il rencontre également le parfumeur Eugène Rimmel, qui devient son ami et mécène et pour lequel il exécute des étiquettes et des décors floraux.
En 1866, Jules Chéret ouvre son premier atelier de lithographie à Paris, où il va réaliser des centaines d'affiches. En 1881, il cède son imprimerie à la maison Chaix, dont il devient le directeur artistique.
L'année 1889 est marquée par sa première exposition personnelle d'affiches, pastels, gouaches au théatre de la Bodinière à Paris. Il obtient la médaille d'or à l'exposition universelle. En 1890, nommé chevalier de la légion d'honneur, il débute son activité de peintre. Il rencontre également le collectionneur Joseph Vitta, qui devient son mécène et auquel il cède ses tableaux.
En 1895, il entame son œuvre décoratif par l'exécution de décors monumentaux dans des demeures privées et des bâtiments publics : à Evian, la villa la Sapinière appartenant au baron Vitta ; à Paris, le salon de l'hôtel de ville (1896-1903) et le rideau du théatre du musée Grévin ; à Neuilly-sur-Seine, les décors de l'hôtel particulier de Maurice Fenaille (1901) ; à Nice, la salle de fêtes de la préfecture (1906).
En 1925, atteint de cécité, il cesse de peindre. Il meurt en 1932 dans sa villa Foréal sur le Mont Boron à Nice.
[modifier] Œuvre
L'œuvre de Chéret exercera une influence sur les peintres de son époque : Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard en France ; Dudley Hardy en Angleterre ; Henri Meunier et Privat-Livemont en Belgique.
Ses créations joyeuses, son aisance à aborder différentes techniques, ont naturellement porté Jules Chéret vers l'art de l'affiche dont il fut le pionnier. Les centaines d'affiches qu'il a produites constituent une riche collection, témoignages émouvants des lieux fameux de l'époque : Folies Bergères, grands magasins, bals.
Son goût pour les lieux mondains, qui servit sa notoriété, l'a conduit à réaliser des décors monumentaux chez de riches propriétaires privés ou public.
[modifier] Galerie
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 Moulin rouge Paris Cancan (1890) |
 Bal au Moulin Rouge (1892) |
 Arlette Dorgere |
 Publicité pour le Quiquina Dubonnet(1895) |
[modifier] Liste d'œuvres
- Exposition universelle de 1889 : Le pays des fées (1889)
- La musique, Etude pour le rideau du théatre du musée Grévin (1906)
- Portait de la Baronne VItta (1910)
[modifier] Lien externe
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