La Dame de Monsoreau (roman)
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La Dame de Monsoreau est un roman historique d'Alexandre Dumas, publié en 1846.
[modifier] Résumé
La dame de Monsoreau est un roman historique mêlant une histoire d’amour entre Bussy et la dame de Monsoreau et les troubles politiques et religieux sous le règne d’Henri III. Ce dernier est le fils de Catherine de Médicis et le grand frère du Duc d’Anjou. C’est un homme pieux, intelligent mais de nature faible et son bouffon, Chicot, prend la place de sa mère pour le conseiller dans son gouvernement. Cette histoire se déroule en 1578, Henri III a 27ans et ne règne que depuis 4ans. Il doit faire face à de nombreux complots dirigés par son propre frère jaloux qui se range auprès d’Henri de Navarre, un protestant.
Cette œuvre commence avec le mariage de Saint Luc et de Jeanne. Henri III, proche de Saint Luc et jaloux de ses noces, le garde prisonnier auprès de lui au Louvre. Chicot réussit à réunir secrètement les deux jeunes mariés. Or le roi découvrant la supercherie provoque leur fuite vers le château de Méridor. Bussy, lui, est un loyal gentilhomme du Duc d’Anjou. Il est victime d’un attentat des gentilshommes d’Henri III. Bussy est très agile au combat à l’épée et met en pièce ses adversaires mais s’évanouit et lorsqu’il se réveille, ses blessures sont pansées. Il a l’impression d’avoir déliré et garde en mémoire le visage d’une magnifique femme. Il retrouve le médecin, Rémi, qui l’a soigné et grâce à lui retrouve la jeune femme. Les deux jeunes gens tombent éperdument amoureux l’un de l’autre .La demoiselle se nomme Diane de Méridor. Elle raconte comment le duc de Monsoreau l’aurait soi-disant sauvée de devenir la maîtresse du Duc d’Anjou : Ce Comte l’a fait passée pour morte. En contrepartie, il la demande en mariage en signe de reconnaissance. Chicot de son côté, grâce à son ami, le moine Gorenflot, participe à une réunion secrète de la ligue. Ce groupe de catholiques extrémistes est composé du Duc de Mayenne, et des Guise. Ils découvrent grâce à la généalogie écrite par Nicolas David la supposée descendance royale des Guise. Chicot, accompagné de Gorenflot poursuit Nicolas, le tue et récupère cette généalogie. Ses interventions permettent au roi d’être au courant de tous les méfaits de ses ennemis. Il le nomme donc chef de la Ligue à la place de son frère qu’il garde prisonnier au Louvre.
Quant à Saint Luc, il trouve le château de Méridor dans le deuil. Bussy ramène le baron de Méridor auprès de sa fille et essaie de faire rompre les fiançailles avec le Comte de Monsoreau grâce au pouvoir du prince. Mais le Comte de Monsoreau arrange un mariage précipité avec Diane après avoir menacé le duc d’Anjou de le dénoncer au roi au sujet de ses mauvais projets. Monsoreau est nommé grand veneur par Henri III et se trouve loin de sa femme retournée à Méridor. Bussy la suit en Anjou et devient son amant. Le duc d’Anjou se voit libéré du Louvre par Henri de Guise et vient s’installer à Angers où vit Bussy. Celui-ci retourne au service de son prince. Méfiant envers le duc d’Anjou, le Comte de Monsoreau retourne près de sa femme. Malheureusement, il découvre que sa femme à un amant et il est blessé gravement par Saint Luc habitant toujours à Méridor. Par devoir, Remi le soigne. Le Comte décide de rentrer à Paris avec sa femme. Bussy se désigne ambassadeur du Duc d’Anjou auprès du roi. Henri de Guise , accompagné de ses ligueurs se prépare à prendre la place du roi, lors de la fête-Dieu. Chicot déjoue le plan grâce à Gorenflot, avide de vin. Le duc d’Anjou découvre la liaison entre Diane et Bussy et le rapporte indirectement au Comte de Monsoreau. Celui-ci conduit Bussy dans une embuscade au cours de laquelle ce dernier perdra la vie non sans bravoure. Le Comte sera lui aussi touché à mort. Bussy se trouvait être à la veille d’un duel décisif avec trois gentilshommes du duc d’Anjou contre quatre autres d’Henri III. Bien que Bussy soit mort, les hommes du prince parviennent à remporter le duel. Le roi, attaché à ses gentilshommes, sombre dans la dépression et dans une haine profonde pour son frère. Diane s’enfuit et l’œuvre se termine sur une lettre du traître Gorenflot à Chicot.
