La Dame de pique (opéra)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
![]() |
Cet article est une ébauche à compléter concernant l'opéra, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
- Pour les articles homonymes, voir La Dame de pique (homonymie).
La Dame de pique est un opéra dont la musique est composée par Piotr Ilitch Tchaïkovski sur un livret signé par Modest Ilitch Tchaïkovski, le propre frère du compositeur. Il est basé sur la nouvelle La Dame de pique d'Alexandre Pouchkine.
Structurée comme un conte, cette histoire met en scène des personnages aux traits empruntés au théâtre populaire de l'époque. À quelques détails près, le livret de Modeste Tchaïkovski, revu par Piotr Ilitch, reprend l'argument de la nouvelle de Pouchkine.
[modifier] Résumé
Un jeune officier, pauvre et ambitieux, Hermann, voit surgir au hasard d'une rencontre une vieille et impressionnante comtesse, réputée pour sa fortune. Pressentant qu'elle va jouer dans sa vie un rôle décisif, Hermann courtise sa petite-fille, Lisa; celle-ci l'introduit nuitamment dans le palais de la comtesse qui, revenant inopinément, contraint Hermann à se cacher dans une pièce attenant à son boudoir. Là, s'abandonnant à la rêverie dans une bergère, la comtesse évoque les jours fastueux de sa jeunesse à Versailles. « Vénus moscovite », elle tenait sous son charme la cour du régent. C'est là qu'elle rencontra le comte de Saint-Germain qui, s'éprenant d'elle, lui confia le secret des « trois cartes ». Les jouer, c'était s'assurer la fortune. Telle fut l'origine de la fabuleuse richesse de la comtesse.
Hermann décide de s'approprier ce secret qui fera de lui un homme nouveau, riche, puissant. Surgissant devant la vieille femme, il la somme de lui révéler quelles sont les trois cartes fatidiques. La comtesse se tait; pour la contraindre à parler, Hermann la menace de son pistolet. La comtesse s'effondre morte, victime d'une crise cardiaque.
La nuit, à la caserne, Hermann se désespère et enrage. La « maudite sorcière » a emporté son secret dans la tombe ! Mais son fantôme, qui surgit devant lui, révèle à Hermann que les trois cartes sur lesquelles il faut miser pour gagner sont le trois, le sept et l'as à condition toutefois de ne jamais jouer plus de deux fois.
Fou d'excitation, Hermann se rue au cercle (Lisa, qui a compris qui il était, s'est jetée dans la Néva), mise et remise, gagnant une somme fabuleuse. Oublieux de la clause restrictive, il continue à jouer; mais lors de la troisième mise, il perd tout. C'est que, à la troisième carte, l'as s'est substituée à la Dame de pique, la comtesse. Désespéré, Hermann se suicide.
![]() |
Portail de la musique classique – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la musique classique. |