La Pensée russe
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L’hebdomadaire La Pensée Russe est le plus ancien journal en langue russe publié en Europe.
[modifier] Histoire
Paru pour la première fois à Moscou en 1880, il est publié depuis avril 1947 à Paris. Aujourd’hui La Pensée Russe est plus que jamais une référence pour tout lecteur russophone qui s’intéresse aux actualités politiques et culturelles en Russie, en France et dans le monde. Avec le tirage de 50 000 exemplaires, la Pensée Russe est diffusée principalement en France, Grande Bretagne, Grèce, Finlande et Russie en vente dans les kiosques, les librairies, les agences touristiques, les centres culturels, les chambres de commerce russes. Elle est également lue par nos abonnés dans 40 pays.
Souvent les Russes en Europe semblent perdus dans la masse d’informations diffusées dans les langues qu’ils ne maîtrisent pas forcément. Un manque de renseignements en russe s’avère une barrière importante entre les russophones et les agents locaux.
[modifier] Identité journalistique
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La Pensée Russe ne peut plus jeter un regard indifférent sur la façon partiale dont sont traités, dans la presse européenne, les évènements liés à la Russie. Comment se fait-il que tout le monde parle du nouvel axe « Paris–Berlin–Moscou » et qu’en même temps, la rumeur véhiculée par les mass médias européens fasse apparaître l’image de la monstruosité d’une Russie, gouvernée par un ex-membre du KGB et où, même en cas de mort violente des otages, ce ne sont pas les terroristes qui sont coupables, mais ceux qui, au mépris du danger, ont essayé de sauver leurs vies ? Pourquoi ne dit-on jamais en Europe que Poutine, après son travail au KGB, a été pendant longtemps l’adjoint de l’un des fondateurs de la démocratie en Russie, le premier maire de Saint-Pétersbourg, Anatoli Sobtchak ? Pourquoi, en lieu et place du reportage dédié à la mémoire des dizaines de soldats russes morts en essayant de sauver les otages à Beslan, montre-t-on une interview avec le principal terroriste tchétchène (ainsi qu’il se nomme lui-même), Chamil Bassaïev, qui a justement organisé la prise d’otages ? Comment peut-on, dans un pays démocratique développé, et sous le prétexte de la liberté de parole, laisser parler les terroristes sur les ondes ?! Et pratiquement personne n’a écrit qu’après les explosions à Londres, le premier pays auquel s’est adressé l’Angleterre pour avoir des consultations sur la lutte contre le terrorisme, c’était bel et bien la Russie. De même, après l’ouragan Katrina, le premier pays à proposer son aide aux Etats-Unis, c’était encore la Russie. Personne ne compare les problèmes de la Tchétchénie avec les problèmes de la Corse, l’affaire « Youkos » avec l’affaire « Elf » ou « l’affaire Bernard Tapie ». La majorité des politiciens et des politologues européens disent d’emblée que ce sont des comparaisons hors de propos, sans même se donner la peine d’expliquer pourquoi. Comment, bien sûr, pourrait-on comparer la Russie des barbares et l’Europe démocratique ? Ces derniers temps, les mass médias européens, soit par bêtise, soit à la recherche d’une popularité bon marché, ont déclenché, au sens propre du terme, une sorte de « guerre froide » contre la Russie (et l’Amérique). La vodka, la mafia et le KGB, voilà tout ce que sait le lecteur européen sur le plus grand pays du monde et la diaspora russe, qui compte six millions d’habitants dans l’Union Européenne. Savez-vous que dans les Pays Baltes, dont l’adhésion à l’Union Européenne est récente, on érige des monuments aux nazis SS, alors que les vétérans russes de la deuxième guerre mondiale sont traités d’occupants et privés de droits civiques ? Que plus qu’un demi million de Russes qui habitent dans ces pays n’ont pour tous papiers d’identité que des passeports spéciaux, de couleur grise ou violette, des prétendus passeports de non citoyens où, dans la rubrique « nationalité », est portée l’inscription « Alien », qui semble tout droit sortie du célèbre film d’horreur ? Que les nationalistes baltes ont tout simplement spolié les Russes de leur droit d’être entendus : le Parlement Européen a fait des quotas pour le nombre de députés dans les Pays Baltes en fonction de la population, et en Estonie, par exemple, cent mille des Russes n’ont pas été acceptés pour les élections. A en croire la presse européenne, personne ne s’en soucie.
La Russie est un grand pays avec une grande histoire et un potentiel énorme. Son peuple est travailleur. Malgré les divergences et les guerres, la France et la Russie ont entretenu, pendant des siècles, des liens d’amitié sincère. La tâche essentielle de « La Pensée russe » a toujours été de donner une information objective à la population russophone d’Europe sur ce qui se passe effectivement en Russie.
- Pays d'origine : Russie, France
- Langue : L'hebdomadaire en russe, le supplement annuel en français
- Statut : Thématique russe et internationale publique et privée
- Siège : 22, rue du Pont Neuf 75001 Paris
[modifier] Lien externe
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