Little Miss Sunshine
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Little Miss Sunshine | |
Réalisation : | Jonathan Dayton Valerie Faris |
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Production : | Michael Beugg (exécutif) Jeb Brody (exécutif) Marc Turtletaub Peter Saraf David Friendly Ron Yerxa Albert Berger |
Scénario : | Michael Arndt |
Acteurs : | Greg Kinnear Toni Collette Steve Carell Abigail Breslin Alan Arkin Paul Dano |
Musique : | Mychael Danna Devotchka |
Photo : | Tim Suhrstedt |
Montage : | Pamela Martin |
Durée : | 101 min. |
Sortie : | 26 juillet 2006 |
Budget : | USD 8 millions[1] |
Little Miss Sunshine est une comédie dramatique américaine réalisée par le couple Jonathan Dayton et Valerie Faris. Le film, sorti en 2006, a reçu un excellent accueil du public et de la critique, comme en témoignent les diverses récompenses cinématographiques qu'il a obtenues, dont des prix aux festivals de Sundance, au Deauville ainsi qu'un César du meilleur film étranger en 2007. Il a également reçu l'Oscar 2006 du meilleur scénario original et l'Oscar du meilleur second rôle masculin a été attribué à Alan Arkin pour le personnage du grand-père. Les droits de distribution du film ont par ailleurs été achetés par Fox Searchlight lors du festival de Sundance pour une somme de 10 millions de dollars, ce qui en fait l'un des plus gros achats dans l'histoire du festival[2]. Le film est sorti aux États-Unis le 26 juillet 2006[3], et sa première projection en Europe a eu lieu le 12 août 2006 au festival international du film de Locarno[4].
Sommaire |
[modifier] Synopsis
Une famille dysfonctionnelle se rend à un concours de beauté. Olive, 7 ans, rêve de participer au concours de beauté Little Miss Sunshine, dont la finale se tient en Californie. Son vœu se réalise et sa famille, vivant au Nouveau-Mexique, décide de l'accompagner à bord d'une camionnette en piteux état. Le voyage s'annonce difficile mais sa mère Sheryl fait tout pour maintenir l'harmonie. Le père d'Olive est un motivateur peu populaire, et ses finances sont à sec. Le frère adolescent de la fillette, admirateur de Nietzsche, a cessé de parler et ne communique qu'avec un bloc-notes. Quant à son grand-père, héroïnomane, il s'explique mal pourquoi le frère de Sheryl, un spécialiste de Proust, a tenté de se suicider après sa rupture amoureuse avec un de ses étudiants. Lui aussi s'embarque avec le reste de la famille pour un périple qui s'avèrera mouvementé.
[modifier] Critique
Tous ceux qui pensaient que Sundance, le festival du film indépendant U.S s’était amoindri aux fils des ans, ont du être énormément surpris en découvrant un des bijoux étasuniens de l'année : Little Miss Sunshine, un road movie trépidant, primé au dit festival et réalisé par deux inconnus Valérie Faris et Jonathan Dayton qui par ce coup d'essai signent un coup de maître.
Sur le papier, rien d'alléchant. Alors quel intérêt y aurait-il à aller voir un film sur le voyage d'une famille un peu « déprimée » ? Mais dans la salle de cinéma, l'ébahissement est grand devant un tel film. On s’attendait à la satire de l'Amérique à laquelle nous a habitué son cinéma indépendant (Borat, les Yes Men) mais même si le film ne nous montre que ça pendant un bon quart d'heure, il n'en est rien. Lorsque dans une scène d'anthologie la famille Hoover au grand complet pousse le minibus bloqué en troisième vitesse, les choses vont changer. Elles ont déjà commencé à changer. Et c'est en ce sens que l'on peut qualifier Little Miss Sunshine de film initiatique. Ses réalisateurs ne réduisent pas leurs personnages à des stéréotypes ; ils ne se contentent pas de les manipuler comme des marionnettes pour mieux tourner en ridicule les travers de l'Amérique, ses réalisateurs ont de l'estime pour leurs personnages qu'ils font évoluer et progresser. Bien sûr cela ne fera qu'au prix de sacrifices et d'efforts, après un deuil même. Mais c'est grâce à cela que le père trouvera les moyens d'affronter son éditeur et qu'il abandonnera (un peu) ses théories stupides, que le fils brisera son vœu de silence et renoncera lui aussi à rentrer dans l'armée de l'air, que l'analyste de Proust retrouvera des raisons de vivre…
Little Miss Sunshine aurait pu être un film glauque et déprimant, mais il n'en n'est rien. Little Miss Sunshine aurait pu être un film snob, mais il n'en n'est rien. Le film est si réussi et tellement riche qu'il mérite une deuxième lecture. Nous tenons à mentionner la participation de Sufjan Stevens à la très belle bande originale du film. Little Miss Sunshine est un film beau, émouvant, rayonnant d'optimisme, qui fait passer du rire aux larmes, de scènes en scènes, avec talent. Les acteurs sont formidables, Steve Carell est parfait dans le rôle du spécialiste de Proust. Little Miss Sunshine est un plaidoyer pour la tolérance, pour la non-conformisme. Il nous enseigne que le mouton noir peut parfois être le rayon de soleil.
[modifier] Musique
Sufjan Stevens est un auteur, compositeur et interprète né en 1975. Il ambitionne d'écrire en plus de ses albums, des compilations qu'il sort pour les fêtes et de ses multiples collaborations, un album pour chacun des 50 états américains.
Lors de la danse d'Olive au concours, la chanson qu'elle fait jouer est Superfreak de Rick James.
[modifier] Liens externes
- (en) Site officiel
- (fr+en) Little Miss Sunshine sur l'Internet Movie Database
- (fr) Fiche du ciné-club de Caen
[modifier] Notes
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