Louis Mortimer Ternaux
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Louis Mortimer Ternaux, né à Paris le 22 novembre 1808 et mort à Beaumont-les-Autels le 30 janvier 1872, est un historien et homme politique français.
Neveu du célèbre manufacturier de ce nom, nommé membre de la commission des récompenses nationales, entré ensuite au conseil d'État, il prend part à ses travaux en qualité de maître des requêtes de 1837 à 1848. Au mois de mai 1842, il recueille à Rethel la succession parlementaire de Bertrand Clauzel.
Après 1848, il représente les Ardennes à la Constituante et à la Législative et prend une part active aux discussions et aux travaux préparatoires des comités. Membre de la majorité, il refuse de s’associer à la politique de l’Élysée et proteste contre le coup d'État du 2 décembre 1851 et rentre dans la vie privée.
Il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1866. Le 8 février 1871, il est nommé à l’Assemblée nationale, le troisième sur sept, par les électeurs des Ardennes.
Mortimer Ternaux est l'auteur d'une monumentale Histoire de la Terreur en huit volumes parue entre 1862 et 1881.[1]
[modifier] Lien externe
[modifier] Note
- ↑ Histoire de la Terreur, 1792-1794, d'après des documents authentiques et inédits. Les huit volumes sont consultables sur le site Gallica :
I : Introduction. La fête de la Liberté et la fête de la Loi. Le 20 juin 1792. La Fayette à Paris. [1]
II : Suspension du maire de Paris. Les fédérés. Les sections. La nuit du 9 au 10 août. La chute de la royauté. [2]
III : Le Lendemain du 10 août 1792. La Législative et la Commune. Le Comité de surveillance. Les massacres à Paris et en province. [3]
IV : La Convention et la Commune. L'invasion repoussée. La Gironde et la Montagne. Les subsistances. [4]
V : Les Annexions. Le triomphe de la Gironde. Le procès du Roi. L'appel au peuple. La liberté de la presse et des théâtres en 1793. [5]
VI : Le Comité de sûreté générale. La coalition européenne. L'invasion de la Hollande. La conjuration du 9 mars. L'insurrection vendéenne. L'arrestation des commissaires de la Convention. La fuite de Dumouriez. [6]
VII : Le Comité de salut public, Marat. La constitution girondine. La Commission des douze. Le 31 mai. Le 2 juin. [7]
VIII : La Convention après le 2 juin. La constitution montagnarde. Charlotte Corday. L'organisation de la Terreur. [8]
[modifier] Source
- Cet article contient tout ou partie d'un document provenant du site La vie rémoise
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