Mirek Topolánek
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Mirek Topolánek (né le 15 mai 1956 à Vsetín en République tchèque), est un ingénieur, un homme d'affaires et un homme politique tchèque.
[modifier] Carrière politique
Il a été secrétaire général du Parti démocrate ODS, le principal parti de la droite tchèque. Il a été nommé Premier ministre le 16 août 2006, par le président Vaclav Klaus, qui l'a précédé à la tête d'ODS, et qui lui avait confié la mission de ramener la droite anticommuniste, eurosceptique et libérale au pouvoir. Mais le Parlement, également partagé entre droite et gauche à la suite des élections législatives des 2 et 3 juin 2006, lui a refusé la confiance en octobre. Le blocage institutionnel qui s'en est suivi a conduit Vaclav Klaus à réinvestir Mirek Topolánek le 8 novembre 2006. Ce dernier a annoncé le 13 novembre qu'il renonçait à organiser des élections anticipées pour sortir de la crise, inédite en République tchèque.
Fin novembre les discussions entre l'ODS et le CSSD sur la formation d'un gouvernement de grande coalition semblent sur le point d'aboutir, avant de capoter début décembre. La position de Topolánek est fragilisée: au sein de son parti, le maire de Prague Pavel Bem fait connaître de plus en plus ouvertement sa disponibilité à constituer un gouvernement; on critique son "conseiller en communication", l'omniprésent Marek Dalík, toujours dans son ombre sans avoir de fonction officielle au sein du parti; enfin, sa liaison extraconjugale avec la députée ODS Lucie Talmanová fait les choux gras de la presse à scandale.
Mais Topolánek parvient à constituer un gouvernement de coalition ODS/KDU-ČSL / Strana zelených (Les Verts), que le Président Klaus n'acceptera qu'avec réticence en raison de la nomination de Karel Schwarzenberg au poste de ministre des Affaires étrangères. Au ČSSD, Miloš Zeman sort de sa retraite et affaiblit Jiří Paroubek par des déclarations qui inciteront peut-être deux députés du CSSD, MM. Pohanka et Melčak, à annoncer quelques jours avant le vote qu'il ne prendront pas part à celui-ci, laisant ainsi la voie ouverte à une investiture sur le score minimal de 100 voix sur 200.
Le 19 janvier 2007, la Sněmovna vote la confiance au gouvernement (100 voix pour, 97 voix contre, deux non présents, une abstention).