Nain jaune
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Le jeu du nain jaune (également connu sous le nom de lindor[1] au XVIIe siècle) est un jeu de cartes pour 3 à 8 joueurs utilisant un tableau composé de 5 cases sur lesquelles sont posées des boîtes amovibles. Son origine est mal connue[2].
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[modifier] Mise des jetons
Chaque joueur mise au début de la partie avec des jetons sur les cases du plateau :
- Sur le 10 de carreau : 1 jeton
- Sur le valet de trèfle : 2 jetons
- Sur la dame de pique : 3 jetons
- Sur le roi de cœur : 4 jetons
- Sur le 7 de carreau ou Nain jaune : 5 jetons
[modifier] Distribution des cartes
On utilise un jeu de 52 cartes, distribuées d'après le nombre de joueurs, à savoir :
- 3 joueurs, 15 cartes chacun, reste au talon 7
- 4 joueurs, 12 cartes chacun, reste au talon 4
- 5 joueurs, 9 cartes chacun, reste au talon 7
- 6 joueurs, 8 cartes chacun, reste au talon 4
- 7 joueurs, 7 cartes chacun, reste au talon 3
- 8 joueurs, 6 cartes chacun, reste au talon 4
[modifier] Règle du jeu
Il s'agit de se défaire de ses cartes dans l'ordre croissant en faisant une suite de carte commençant où l'on veut.
Lorsqu'une carte manque au joueur, par exemple un valet, le joueur annonce « sans valet » et cesse de jouer. Le joueur à sa gauche prend alors le relais.
Lorsqu'on joue un roi, on peut recommencer une suite.
Lorsqu'un joueur a dans son jeu l'une des cartes du tableau, par exemple la dame de pique, il annonce « dame qui prend » en la jouant et récolte l'enjeu posé dessus. Si par contre il n'a pas l'occasion de la jouer avant la fin de la partie, il doit doubler l'enjeu correspondant.
Le joueur gagnant est celui qui se débarrasse le premier de sa dernière carte. Il reçoit des autres joueurs autant de jetons qu'il leur reste de points dans la main.
Si un joueur se débarrasse de toutes ses cartes au premier tour, cela s'appelle Grand Opéra et il reçoit, outre le paiement des autres joueurs, tout ce qui se trouve sur le tableau.
[modifier] Notes et références
- ↑ Lindor est un personnage du Scrupule ou l’Amour mécontent de lui-même, un des Contes Moraux de Jean-François Marmontel.
- ↑ François THEIMER, « L'origine du jeu » sur Le Journal de la Vieille France. Consulté le 14 février 2007
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