Nicolas Werth
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Nicolas Werth est un historien français, spécialiste de l'histoire soviétique.
Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud et agrégé d'histoire, chercheur à l’Institut d'histoire du temps présent, affilié au CNRS, Nicolas Werth se consacre depuis plus de vingt ans à l’histoire de l’Union soviétique. C'est particulièrement l'histoire sociale des années 1920-1930 qui l'interesse, notamment les rapports entre le pouvoir et la société (violence étatique, résistances sociales...).
Nourrissant sa réflexion et ses travaux, non seulement des acquis de la soviétologie occidentale, mais aussi des travaux de ses collègues russes, il place ses recherches dans la perspective d'un dépassement du vieux clivage entre école totalitaire et école révisionniste, considérant ce clivage comme daté après l'effondrement de l'URSS et l'ouverture au moins partielle des archives.
Auteur de la partie du Livre noir du communisme consacrée à ce pays, il s’était publiquement démarqué de l’idée contenue dans la préface rédigée par Stéphane Courtois selon laquelle le communisme serait par essence criminogène.
Il est par ailleurs membre du comité de rédaction de Vingtième Siècle. Revue d'histoire.
[modifier] Bibliographie
- Être communiste en URSS sous Staline, Gallimard, Paris, 1981.
- Rapports secrets soviétiques. La société russe dans les documents confidentiels, 1921-1991, avec G. Moullec, Gallimard, Paris, 1995.
- « Un Etat contre son peuple. Violences, répressions, terreurs en URSS de 1917 à 1953 », in. Le Livre noir du communisme, S.Courtois & al, Robert Laffont, Paris, 1997.
- Histoire de l'Union Soviétique. De l'Empire russe à la CEI, 1900-1991, PUF, Paris, 2001.
- Les procès de Moscou (1936-1938), éditions Complexe, nouvelle édition revue et augmentée, 2006
- La terreur et le désarroi. Staline et son système, Perrin, 2007