Opération Avalanche
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L'opération Avalanche est l'opération principale de débarquement des troupes alliées dans la péninsule italienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce débarquement a lieu à proximité de Salerne pendant que 2 opérations de diversion ont lieu en Calabre (Opération Baytown) et à Tarente (Opération Slapstick).
Pressés par Staline d'ouvrir un front en Europe occidentale pour soulager le front russe, et même si cette opération peut paraitre prématurée, les Alliés sont forcés de débarquer rapidement quelque part en Europe et ainsi fixer un nombre non négligeable de divisions allemandes. Pour les Anglais, l'urgence était la Grèce car Churchill craignait une future Grèce communiste en cas d'avancée soviétique sur le front de l'est et à terme un contrôle russe sur la méditerranée orientale. Mais ce choix fut simplement refusé par les États-Unis, pour qui l'Italie était le choix principal car maillon faible de l'Axe et proximité des bases alliés en Afrique du Nord. Après la prise de la Sicile lors de l'Opération Husky durant l'été 43, le commandement allié cherchait le meilleur endroit pour débarquer dans la péninsule. L'Histoire récente leur avait montré qu'un assaut direct de troupes de débarquement pour prendre un port était voué à l'échec (Dieppe, 1942), d'où l'impossibilité de prendre Tarente. Débarquer plus au nord, près de Rome, était impossible pour diverses raisons tactiques, Naples posait le même problème que Tarente. Il ne restait donc que Salerne avec ses plages de sable en pentes douces.
Pour le commandement allemand en Italie dirigé par le FeldMarchal Albert Kesselring, il ne faisait aucun doute que l'endroit le plus propice à un débarquement anglo-américain était Salerne (pour les raisons évoquées ci-dessus).
Le débarquement de Salerne avait pour objectif la prise du port de Naples.
[modifier] La situation en Italie
Si le débarquement à Salerne réussit, cela inaugure une campagne en Italie, qui se passe sans les Italiens.
Car au jeu du menteur, tous les bélligérants s'y mettent. Les Italiens cherchaient à négocier avec les Alliés une reddition (même sans condition, tant que l'Italie quitte le conflit car trop humiliée) tout en faisant croire aux Allemands qu'elle poursuit la guerre (l'Italie ayant peur de subir les foudres du 3ème Reich en cas de défection prématurée), les Alliés surpris ne s'attendaient pas à une défection de l'Italie (d'ailleurs rien n'avait été prévu en ce sens côté Alliés, même pas cette éventualité), et mettent du temps avant de savoir quoi faire. Puis les alliés demande une reddition sans condition à l'Italie (que celle-ci accepte, pourvu que les américains débarquent vite et en nombre pour les protéger des Allemands qui massent de plus en plus de divisions au nord de l'Italie). Côté allemand, la défection de l'Italie est déjà prise en compte et Rommel met au point un plan d'invasion et de désarmement de l'armée italienne, tout en faisant croire aux Italiens que les Allemands ne pensent pas que les Italiens pourraient sortir de la guerre.
Mais peu de temps avant le débarquement allié, la radio italienne annonce la capitulation sans condition de l'Italie.
Le plan de Rommel est de suite mis en place et dans l'ensemble, toutes les unités italiennes sont désarmées (même si quelques coups de feu se passent ça et là, notamment face au Fallschirmmjäger à Rome). La majorité des unités italiennes livrent même l'intégralité de leurs matériels et armement aux Allemands et certains officiers blessés par l'annonce de la reddition, souhaitent même bonne chance aux Allemands.
La campagne d'Italie se fera donc sans les Italiens, même si on trouve par la suite des divisions co-belligérantes (divisions Italiennes qui aident les Alliées) ou les unités de la nouvelle république fasciste de Mussolini mise en place par l'Allemagne. Ces deux entités n'auront que des missions d'arrière-plan.
[modifier] Forces engagées
Alliés
- 5th US Army (9 divisions au total) composée de
- 6th US Army Corps (dont les Rangers, 82nd Airborn Division, 56th infantry division)
- 10th Army Corps (UK)(dont les Commandos, 46th infantry division, 36th infantry division, 1st British Airborn division)
soit un total de 85 000 hommes.
- Force de l'Axe
10e Armee (6 divisions au total dont 4 de panzers) dont
-
- la Herman Göring Division,
- 16e Panzer division
- 29e Panzergrenader division
soit un total de 50 000 hommes.
A plusieurs reprises des unités se débandent, aussi bien dans les rangs britanniques qu'américains. Les 46 et 56th infantry division sont des unités inexpérimentées et novices, et front n'a tenu que par le courage des rangers et surtout des commandos britanniques qui payèrent un lourd tribut (notamment par la mort du chef des commandos britanniques, le capitaine Duc de Wellington).
Les prisonniers anglais et américains prenant le chemin des camps de prisonniers furent amèrement surpris de voir le nombre de matériels et d'hommes des unités de la 10ème armée allemande montant en ligne, alors que le haut commandement allié avait assuré que le débarquement serait une promenade de santé militaire.
L'opération Avalanche est un désastre, notamment dans le secteur américain, et le succès de l'opération n'est dû qu'à la Task Force 80 (TF80) de la 8ème Flotte US, ou "Western Naval Task Force", du vice-amiral Henry K. Hewitt comprenant notamment 2 cuirassés, qui écrasa la puissante manœuvre de la 16e Panzerdivision menaçant les force américaines d'un nouveau Dunkerque, par les obus de fort calibre de l'artillerie lourde de marine.
Dans l'impossibilité de lutter contre la puissance de la marine alliée, les Allemands furent contraints de se replier.
Dans la nuit précédent le repli allemand, la Luftwaffe, très active durant toute l'opération, endommagea gravement par deux bombes planantes FX, l'un des deux cuirassés américains, mais trop tard pour les Allemands.