Première consultation
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Première consultation | ||
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Album studio de Doc Gynéco | ||
Sorti | 1996 | |
Enregistré | ||
Producteur | Ken Kessie | |
Genre | Hip-Hop | |
Durée | min s | |
Label | Virgin | |
Catalogue | ||
Chronologie Doc Gynéco | ||
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Première consultation | Liaisons dangereuses (1998) |
Première Consultation est le premier album de Doc Gynéco, sorti en 1996 sous le label Virgin et mêlant rap et ragga.
Piste | Durée | Titre |
1 | 5:21 | Viens voir le docteur |
2 | 4:01 | Dans ma rue |
3 | 5:38 | Nirvana |
4 | 3:56 | Passement de jambes |
5 | 4:34 | Né ici |
6 | 5:26 | Vanessa |
7 | 4:17 | Classez-moi dans la variét' |
8 | 4:14 | Les filles du moove |
9 | 3:40 | Si tu crois qu'je pèse |
10 | 4:17 | No se vende la calle |
11 | 4:11 | Celui qui vient chez toi (quand tu n'es pas là) |
12 | 4:32 | Est-ce que ça le fait ?? |
13 | 4:14 | Tel père tel fils (Papa was a rolling stone) |
14 | 4:06 | Première consultation |
15 | 4:10 | Ma salope à moi |
[modifier] Présentation
Enregistré à Los Angeles, l'album fut remarqué à sa sortie par les aficonados pour être le premier album du genre qui sortait des "règles" du rap new-yorkais alors de rigueur pour loucher vers d'autres thèmes.
Alors que l'éthique du genre imposait une lecture de l'idiome qui respectait les codes édictés par DJ Premier et autres sorcier du sample savant, aux thèmes violents, Doc Gynéco empruntait au gangsta rap inventé par Dr Dre une instrumentation live et funky, usinée ici par les pointures du genre, requins de studio californiens rompus au groove imparable hérité des années 1970. Cuivres claquants, guitares moelleuses, synthéthiseurs couinants, batterie et basse façon battement de cœur, si la nouvelle couleur musicale que Gynéco tenta d'apporter à la scène rap lui suscita d'office un certain mépris d'une partie de cette scène, elle lui permit également d'être joué sur les radios de toutes obédiences sans hérisser les réfractaires du genre.
En effet, l'album, aux compositions toutes signées ou au moins co-signées par Gynéco, s'écoula à un million d'exemplaires, un record du rap français, uniquement égalé par le groupe IAM avec leur album « L'École du micro d’argent », sortit un an plus tard.
Perpétuant de manière candide la tradition de la chanson à texte à la française, Gynéco peint une galerie de portraits, de lieux et personnages, attitudes et évenements, qui crient leur vérités. "Un auteur est né" s'exclamait-on dans les médias "adultes". Mais là ou, quelques années plus tôt, MC Solaar s'était rapidement "coupé de la base" en même temps qu'il se voyait encensé par la critique officielle, Bruno Beausir s'en faisait l'éternel complice grâce à son côté iconoclaste, sa maîtrise du langage de quartier, et son humour. Surtout, il imposait d'emblée un personnage hâbleur, cynique, gentiment sauvageon, obsédé sexuel, macho et romantique à la fois, dans l'héritage d'un Gainsbourg, jamais dupe des codes qu'il décrit et dont on sent bien qu'il les a éprouvés. De "Nirvana" en "Vanessa", il joue avec les conventions et la bienséance, de "Né Ici" à "Dans ma rue", il dessine un tableau fidèle des lieux ou il a vécu et qui vont devenir, dans le même temps, l'objet de toute les scrutations.
De cet album, un seul morceau est enregistré à Paris, "Est-ce que ça le fait ?". A cette occasion, Doc Gynéco retrouve pour un duo un des deux membres du Ministère AMER, Passi, qui a aussi apporté son talent d'auteur au titre "Vanessa" (déclaration d'amour sexy à Vanessa Paradis) en co-signant le texte avec Bruno. L'autre invité de l'album est le rappeur californien et latino El Maestro, que Gynéco à rencontré par hasard à Los Angeles pendant l'enregistrement de son disque. Après avoir sympathisé, il lui a proposé de l'accompagner en studio pour qu'ils enregistrent un morceau ensemble. Ce sera le titre "No Se Vende La Calle", dans lequel El Maestro rappe en anglais et en espagnol.
Au printemps 1998, l'album obtient un disque de platine après avoir dépassé les 700.000 exemplaires.
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