Pyongyang

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Vue satellite de Pyongyang

Pyongyang (P'yŏngyang, 평양, littéralement « la ville des saules ») [ ^? écouter la prononciation Fiche] est la capitale de la République populaire démocratique de Corée.

Sommaire

1 Géographie
2 Histoire
- 2.1 Aperçu général
- 2.2 Références
3 Economie
4 Sites et architecture
5 Culture
6 Divers
7 Documentaire
8 Référence
9 Liens externes

[modifier] Géographie

Pyongyang est située sur le fleuve Taedong, au point de jonction avec les fleuves Pothong, Japzang et Sunhwa.

La ville compte plus de 2 millions d'habitants.

Située dans une plaine, Pyongyang est bordée de montagnes au nord-est, où sont exploitées des mines d'or et de charbon (source : Robert Willoughby, North Korea : The Bradt Travel Guide, Londres, 2003, p. 98).

[modifier] Histoire

[modifier] Aperçu général

La mise à jour d'environ 500 tombes dans la région de Pyongyang atteste d'un peuplement humain il y a 5 000 ans. Une petite ville s'est développée au sud de l'île Yanggak il y près de deux mille ans, sous la dynastie Koguryŏ, dont elle devient la capitale en 427. La chute de la dynastie Koguryo entraîne le déclin de la ville.

À partir du X^e siècle, elle s'affirme à nouveau comme un des deux principaux centres de la dynastie Koryŏ avec la ville de Kaesong. En 1135, la ville est le centre de la révolte Myochong, d'inspiration bouddhiste.

Pyongyang a été le siège de violents affrontements entre les Coréens et les envahisseurs japonais en 1592-1593. La population a fortement souffert du conflit sino-japonais de 1894, et une épidémie de choléra a affecté ses habitants en 1895.

Le Docteur Philip Jahison observait, en 1939, que la ville s'était peu développée sous l'occupation japonaise de la Corée depuis 1905.

Pyongyang est aujourd'hui la capitale de la République populaire démocratique de Corée, proclamée en 1948.

[modifier] Références

Robert Willoughby, op. cit., pp. 98-101.

[modifier] Economie

La ville est aujourd'hui le pôle économique et culturel du pays. Des industries lourdes telles que la chimie et la sidérurgie se sont également installées dans la banlieue. Pyongyang abrite également l'institut de recherche architecturale Paektusan.

Dans le domaine des nouvelles technologies, le Centre de recherche informatique de Corée a son siège à Pyongyang.

[modifier] Sites et architecture

L'architecture moderne est omniprésente car la ville fut totalement détruite par les bombes américaines durant la guerre de Corée qui dura de 1950 à 1953 (voir l'article histoire de la Corée du Nord). Quelques bâtiments, comme le théâtre Moranbang, sont les rares témoins du visage de Pyongyang avant 1950.

La capitale abrite de nombreux sites et monuments révolutionnaires dédiés aux dirigeants, en particulier la tour du Juche, le musée de la guerre de Corée, l'arc de triomphe de Kim Il-sung. La place Kim Il-sung peut accueillir un million de personnes et le stade du Premier-Mai a une capacité de 150 000 spectateurs. La silhouette de l'hôtel Ryugyong, inachevé, domine la ville.

Les larges avenues de Pyongyang séparent de nombreux parcs, dans une ville qui compte près de 50 m² d'espaces verts par habitant.

[modifier] Culture

Le cirque de Pyongyang a une réputation internationale.

La capitale nord-coréenne accueille tous les deux ans le Festival international du film de Pyongyang.

Le quarantième anniversaire de la fondation de la Fédération internationale de taekwondo, qui regroupe plus de 120 associations nationales dans le monde, a été célébré en 2006 à Pyongyang, en présence notamment de délégations américaines et sud-coréennes (source[1] dépêche de l'agence sud-coréenne Yonhap).