Régime représentatif
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On retrouve le régime représentatif dans le cadre d'une souveraineté nationale, c'est-à-dire que la souveraineté, le pouvoir de diriger, appartient à la nation. La nation étant une abstraction, sa volonté ne peut être exprimée que par des individus qui parleront en son nom.
Il s'agit d'un régime représentatif, dans lequel la nation exerce sa souveraineté par le biais de représentants.
Dans un régime représentatif, l'électorat n'est pas un droit, mais une fonction. Ce n'est pas une manifestation de la volonté individuelle, mais une fonction exercée au nom de la nation.
Cette théorie aboutit historiquement à la mise en place du suffrage censitaire. C'est-à-dire que je subordonne la capacité d'un individu en fonction qu'il paye un impôt (historiquement, le cens), et donc de sa capacité financière.
Vu sous cet angle, le régime représentatif apparaît doublement antidémocratique.
On a de plus un mandat représentatif, c'est-à-dire que le député, une fois élu, est indépendant de ses électeurs, il est irrévocable, et n'est pas tenu de suivre leur volonté.
C'est pourquoi il est nécessaire de recourir à des procédés de démocratie semi-directe. Il s'agit de permettre au peuple, dans les démocraties représentatives d'intervenir, et/ou de décider directement.
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