Robert Barran
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Robert Barran est un joueur de rugby à XIII et de rugby à XV, né le 13 janvier 1918 à Arudy (Pyrénées-Atlantiques), mort le 20 janvier 1978, troisième ligne aile, auparavant treiziste au Toulouse Olympique XIII.
Durant la guerre et l'interdiction du rugby à XIII il est capitaine du Toulouse-Olympique XV -ex XIII- (devenu Club Français en 1943), et s'illustre par des actes de résistance qui lui vaudront d'être nommé Viguier d'Andorre à la libération! Il prendra ensuite rapidement les commandes d'une formation animée par Yves Bergougnan au Stade toulousain, réalisant le doublé coupe-championnat en 1947, alors qu'il reprend des études de droit à Toulouse.
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[modifier] le Palmarès du joueur de rugby
- Champion de France : 1947
- Coupe de France : 1944 (avec le TOEC), 1946 et 1947 (le record pour cette compétition, avec Yves Bergougnian)
- Capitaine du Stade Toulousain
- Egalement entraîneur du Stade, toujours en 1946-47.
[modifier] Le journaliste sportif
Il devient journaliste sportif au Patriote de Toulouse puis à Miroir Sprint, hebdomadaire sportif dont il est rédacteur en chef à partir de 1966. Spécialiste de la rubrique rugby, il participe à la création par les éditions Miroir Sprint, du mensuel sportif spécialisé, Miroir du rugby. Il est aussi chroniqueur à Libération puis à l'Humanité à partir de 1964. En 1966, il reçoit le Grand Prix "Martini" du meilleur article sportif. Il fut également commentateur de matches internationaux télévisés, jusqu’en 1974, et sur les ondes radiophoniques d'Europe 1. En parallèle à son activité journalistique, il a rédigé plusieurs ouvrages sur son sport de prédilection. Chevalier de la Légion d'honneur, pour sa participation à la Résistance, le nom de Robert Barran a été donné à plusieurs stades de diverses villes de France.
[modifier] bibliographie de Robert Barran
- Du rugby et des hommes, éd. Albin Michel, 1971
- Le rugby des villages, éd. Les éditeurs français réunis, 1974
- Rugby. La technique.La tactique. L'entrainement, éd. Robert Laffont, 1974.
[modifier] sources
L'Humanité, 31 janvier 1978, article: Robert Barran est mort. " Il avait servi avec la même ferveur, le rugby, la Résistance, le journalisme et son parti."
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