Secrétaire de rédaction
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Sommaire |
[modifier] Nature du travail
Rendre le journal agréable à lire:
Son travail s'effectue dans l'ombre. Il ne signe pas les articles, mais construit le journal. Si le rédacteur produit la matière première, le secrétaire de rédaction (SR), lui, est chargé de la mettre en scène. Le traitement de la copie constitue la première étape de son travail. Le SR corrige la copie, à l'affût de la moindre coquille, faute d'orthographe ou de syntaxe. La relecture est partagée avec les correcteurs, quand il y en a. Il veille aussi à la clarté des propos : s'il ne comprend pas l'article, les lecteurs ne le comprendront pas non plus... Il peut remanier un papier mal construit ou couper un papier trop long. Enfin, il revoit la titraille : titre, chapô (résumé introductif des articles), inters et légendes pour les photos. La mise en page est l'étape suivante. Il fait coller les textes à la maquette et place les visuels (photos, graphiques, tableaux). Son objectif : rendre le journal facile et agréable à lire. Il effectue un travail de construction, une sorte de casse-tête dont il faut trouver la solution chaque jour. Dans la presse quotidienne, il conçoit également la maquette, même si les pages sont fréquemment préformatées. Il peut en assurer l'exécution, ou bien c'est le metteur en page technique qui s'en charge. En presse magazine généraliste, il n'intervient pas sur la maquette : celle-ci est toujours réalisée par le maquettiste. Quand il travaille pour un site Internet, il vérifie les liens hypertextes et la qualité du temps d'affichage (image, audio, vidéo). Le troisième volet de son activité concerne le suivi de fabrication. Après avoir monté les pages, il envoie le tout à l'imprimerie en respectant impérativement les délais de bouclage.
[modifier] Conditions de travail
Sous pression:
Le SR est un journaliste particulier. Installé à son bureau , il ne fréquente jamais le terrain. Ses conditions de travail varient d'une entreprise de presse à une autre. Il peut assurer à lui seul le secrétariat de rédaction, ou bien agir au sein d'un service composé de plusieurs secrétaires de rédaction. Dans le premier cas, le travail s'exerce au côté du rédacteur en chef, dans le second, sous la houlette du secrétaire général de rédaction. En général, les SR sont conviés à la conférence de rédaction. Parfois, une information inattendue arrive, et il faut alors refondre très vite une page avant qu'elle parte sous presse. Un travail toujours en mouvement ! Les rédacteurs aimeraient toujours avoir plus de place dans le journal pour leur article et n'apprécient pas que l'on critique leur travail... Les relations entre les plumes et les secrétaires de rédaction sont généralement tendues. Les horaires sont fixes, mais parfois décalés. Dans un quotidien du matin, la journée du SR commence en fin de matinée pour se terminer à 22 heures, voire plus tard si l'actualité l'exige. Dans la presse périodique, elle est en revanche organisée de manière classique.
[modifier] Vie professionnelle
Des places à prendre !:
Peu convoité, ce métier offre pourtant de réelles potentialités d'emploi. C'est le plus porteur de la presse écrite. Et, bon à savoir, il est accessible aux jeunes diplômés ! Les postes se situent surtout en Île-de-France, où sont concentrées les entreprises de presse. Après expérience, le secrétaire de rédaction peut accéder à des responsabilités plus importantes : premier secrétaire de rédaction (celui qui prépare la une ), secrétaire général de rédaction, rédacteur en chef technique...
[modifier] Rémunération
A ses débuts, le secrétaire de rédaction touche 2 530 euros brut par mois dans la presse quotidienne parisienne, 1 810 euros en presse quotidienne régionale, 1 620 à 2 020 euros dans un hebdo parisien, 1 300 euros dans la presse périodique régionale.
[modifier] Compétences
Irréprochable en français:
Ses qualités sont celles d'un bon journaliste de terrain : l'esprit d'analyse et de synthèse, la rigueur , la réactivité , le sens de l'information, une bonne culture générale. La syntaxe et l'orthographe n'ont pas de secret pour lui. Il doit également connaître sur le bout des doigts le code typographique, c'est-à-dire l'ensemble des règles qui régissent la présentation du texte : ce que l'on met en italique, en capitales, comment on écrit les nombres, etc. Il maîtrise plusieurs logiciels de mise en page ou de traitement de l'image. Un certain goût pour l'esthétique et le graphisme est indispensable à la réalisation de mises en page agréables. Enfin, cette profession exige un esprit calme pour faire face à l'imprévu, et le goût des relations humaines.
[modifier] Accès au métier
Des filières sélectives:
Les formations reconnues par la convention collective constituent la voie la plus sûre pour accèder aux différents métiers du journalisme. L'entrée se fait sur concours, très sélectifs, accessibles au diplômés bac+2 ou bac+3. En réalité, la majorité des candidats possèdent au mois un niveau bac +4... Toutefois, les filières universitaires permettent également de se former au journalisme. Formations reconnues par la convention collective des journalistes : DUT Information-communication option journalisme de l'IUT de Lannion, et de l'IUT de Tours avec la possibilité de poursuivre en licence pro Activités et techniques de communication option journalisme A compter de la rentrée 2006, la filière journalisme de l'IUT de Bordeaux III (DUT information-communication option journalisme) et la filière préparant au journalisme spécialisé de la presse technique et professionnel de l'institut des sciences de l'information et de la communication (ISIC) sont remplacées par le Master pro Lettres et sciences humaines mention sciences de l'information et de la communication spécialité journalisme au sein du nouvel Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA) Master pro Sciences politiques et sociales mention journalisme du centre universitaire d'enseignement du journalisme de Strasbourg (CUEJ) Master pro Sciences politiques et sociales mention médias, information, communication spécialité journalisme de l'Institut français de presse (IFP-Paris II) Master pro Humanités mention management interculturel et communication spécialité journalisme du Celsa -Paris IV Master pro Lettres, langues, arts, langage, communication mention information et communication médiatisées spécialité journalisme de l'Institut de la communication et des médias (ICM-Grenoble 3) Diplôme du centre de formation de journalistes de Paris (CFJ) Diplôme de l'école supérieure de journalisme de Lille (ESJ) Diplôme de l'école de journalisme de Toulouse (EJT ) Diplôme de l'institut pratique de journalisme de Paris (IPJ)
Formations universitaires Licences LMD information-communication, droit, lettres, sciences humaines suivi d'une spécialisation en journalisme licence Lettres, langues, arts mention médiation culturelle et communication licence pro Activités et techniques de communication spécialité animation et gestion d'une équipe rédactionnelle à l'IUT de Lannion, licence pro Activités et techniques de communication spécialité lettres, culture et nouveaux médias à l'université de La Rochelle Master pro Droit et science politique mention science politique spécialité métiers du journalisme de Montpellier 1 Master pro Arts, lettres, langues, communication mention lettres spécialité métiers de la rédaction de Lille 3 Master pro Lettres et langues mention textes, langues, cultures spécialité écriture, typographie, édition de Limoges...
Autres formations Instituts d'études politiques (IEP) Écoles privées de journalisme