Supercolonie
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Les supercolonies sont des colonies d'insectes sociaux comme les fourmis et formées de multiples reines et de nids. Les ouvrières se déplacent librement de nid en nid, comme si la population entière était une unique colonie[1]. Ses colonies peuvent s'étendre sur des centaines de kilomètre comme celle qui s'étend de l'Italie à l'Espagne en passant par la France.
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[modifier] Hypothèse
Elle sont dues à des espèces invasives. On supposent que ces espèces dont la population d'origine étaient limitée par leurs propres guerres ne le sont plus dans zone colonisée et collaborent pour formée une supercolonie[2].
On ignore avec certitude pourquoi ces fourmis collabore, la majorité des cherchers estime que c'est la proximité génétique des reines qui produiraient une phéromone proche et par là, empècherait leur aggressivité naturelle d'agir. Une autre hypothèse récente, Deborah Gordon de l'Université de Stanford, relevant que la diversité génétique des reines ne pouvaient expliquée ce comportement suppose que l'adaptation du comportement des reines seraient plutôt dues aux chnagements dans leur alimentation[3].
[modifier] Les supercolonies connues
Jusqu'en 2002, la plus grande supercolonie connue se trouvait dans la sous-préfecture de Ishikari sur la côte ouest d'Hokkaidō au Japon. Cette colonie de Formica yessensis a été estimée à 306 millions d'ouvrières et 1 million de reines vivant sur une zone de 2,7 km² et comprenant 45000 nids[4]. En 2002, a été découvert la supercolonie de Linepithema humile qui s'étend sur des centaines de kilomètre entre l'Italie à l'Espagne en passant par la France[5]. Une autre supercolonie de 100 km de long a été découverte sous Melbourne, Australie en 2004[6].
[modifier] Polygynie
On parle de polygynie unicoloniale lorsqu'au sein d’une population lorsque plusieurs reines cohabitent sans limite coloniale évidente, avec un mélange d’individus issus de différents nids et sans agressivité entre nids[2]. Au sein de chaque nid, le nombre de reines est élevé (plusieurs dizaines, et parfois plusieurs centaines ou plus), l’acceptation de reines non apparentées est fréquente.
[modifier] Exemples d'espèce formant des supercolonies
[modifier] Note
- ↑ d'après Wilson et Holldöbler, 1990
- ↑ 2,0 2,1 d'après Dalecki, 2003
- ↑ Futura science
- ↑ Higashi, S. and K. Yamauchi. Influence of a Supercolonial Ant Formica (Formica) yessensis Forel on the Distribution of Other Ants in Ishikari Coast. Japanese Journal of Ecology, No. 29, 257-264, 1997.
- ↑ Giraud, Tatiana, Jes S. Pedersen, and Laurent Kelle. Evolution of supercolonies: The Argentine ants of southern Europe. Le National Academy of Sciences, 2002.
- ↑ Super ant colony hits Australia. BBC News, 2004.
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