Symphonie n° 5 de Prokofiev
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La Cinquième symphonie en si bémol majeur, opus 100 (1945) de Sergueï Prokofiev est la plus vaste et par certains aspects la plus grandiose de ses sept symphonies. À l’instar de la Septième symphonie de Chostakovitch et de la Symphonie n° 2 de Khatchatourian, c'est une œuvre « patriotique » et « de guerre ». De coupe classique et de caractère linéaire, l’œuvre est en quatre mouvements :
- I. Andante, environ 13 minutes
- II. Allegro marcato, environ 8 minutes
- III. Adagio, environ 15 minutes
- IV. Allegro giocoso, environ 10 minutes
Les mouvements centraux sont les plus personnels : l’allegro est du « pur Prokofiev » : sarcastique, mordant, puissamment rythmé ; l’adagio est quant à lui une longue plainte tantôt déchirante, tantôt glacée, quelquefois aux limites de la tonalité. C'est le plus mahlérien des mouvements jamais écrits par le compositeur. Le premier mouvement constitue un portail somptueux mais un peu pompeux, plein de menace sourde et de résolution héroïque, faisant appel à d’impressionnants alliages de cuivres et de cordes, tandis que le dernier mouvement célèbre, avec une joie entraînante mais d'une légère vulgarité (dont il est impossible d'évaluer sincèrement le degré d'ironie), le triomphe des forces du Bien.
[modifier] Discographie
La Cinquième symphonie est - mis à part la « Classique » - celle qui bénéficie de la plus belle discographie. Les sommets en sont constitués par les enregistrements d'Ernest Ansermet (Decca), Herbert von Karajan (DGG) et Sergiu Celibidache (EMI), mais citons également Serge Koussevitsky, Seiji Ozawa, Erich Leinsdorf et Guennadi Rojdestvensky.
Symphonies de Sergueï Prokofiev |
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