Discuter:Torture
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J'ai retiré le message:
Car :
- premièrement, beaucoup de pages, pour s'enrichir, procèdent par traduction des autres langues, (mettre ce message partout ne serait pas très productif)
- deuxièmement, la page évolue, et peut, sur la base d'une traduction, devenir progressivement très différente.
- que citer les sources au milieu de l'article ou en fin d'intro n'est pas très adroit, à mon sens.
Ceci dit, je suis près à discuter de cette décision (je crois d'ailleurs que je me suis pas tromper d'endroit).
Xillimiandus 20 aoû 2004 à 19:43 (CEST)
- Bonne initiative. --Pontauxchats | ✉ 23 aoû 2004 à 12:01 (CEST)
[modifier] Torture aux États-Unis
Les parties concernant la pratique de la torture dans les prisons des États-Unis me dérangent un peu. L'utilisation du pepper spray (autrement dit le Gaz poivre) est-il vraiment utilisé pour torturer ou plutôt pour contenir les émeutes et les prisonniers violents? Idem pour les morsures de chiens (même si personnelement j'ai du mal à comprendre l'utilité de chiens dans une prison, autrement que pour pister un évadé...).
Il est important de dire que la torture est interdit aux États-Unis. Je ne suis pas naïf au point de croire qu'il n'y a pas certains surveillants sadiques dans le lot, mais je considère plus cela comme des "dérapages" et cela ne reflète en rien la politique de détentions aux États-Unis selon moi. Je suis conscient que la vie dans les prisons étasuniennes est particulièrement dure dans certaines d'entre-elles, mais les parties présentes dans l'article donnent à croire que c'est d'un usage normal et courant. C'est pourquoi je les ai supprimées.
Si quelqu'un veut en discuter, c'est ici que cela se passe! ;-) Sanao 20 jun 2005 à 18:32 (CEST)
- Tout à fait d'accord avec toi, l'article que j'ai traduit n'était à mon avis pas top au niveau neutralité du point de vue...
--Atama 6 jul 2005 à 10:45 (CEST)
- Pour le territoire US, c'est sur. Mais des problèmes se posent à l'extérieur des USA, on peut le voir actuellement avec l'affaire d'Abu Graib et les rumeurs de prisons secrètes de la CIA. (je tire mes infos du Monde Diplomatique de décembre 2005, mais je reformule. On peut les mettre en ligne, si je ne le fais pas c'est parce que le PC que j'utilise a des problèmes.)
Les USA ont contourné les conventions qu'ils ont signé (en particulier celles de Genève) par plusieurs moyens :
-
- en déclarant que certains prisonniers capturés étaient des "prisonniers du champ de bataille" et non des prisonniers de guerre, ce qui leur retire les droits prévus par ces conventions.
- en les détenant hors du territoire américain, où par une faille de la loi américaine, celle-ci ne s'applique pas. Par exemple Guantanamo, Abu Graib... Je crois que tous les prisonniers "intéressants" (étrangers et autres personnes susceptibles de donner des infos sur Al-Qaeda hors de l'Afghanistan, etc.) faits en afghanistan ont été envoyés à Guantanamo.
- enfin, récemment (par les rapports de l'attorney général (ministre de la justice aux USA) Alberto Gonzalès de février et août 2002), le loi US appelle torture les actes affectant irrémédiablement l'intégrité physique des prisonniers ; en gros (désolé pour la partialité) on ne peut pas couper le bras d'un prisonnier (quoique en Afghanistan plusieurs prisonniers soient morts sous la torture à l'eau), mais on peut le lui casser...
- Heu sinon du point de vue méthodes ca donne dans le spéctaculaire et ca se focalise sur la coté sadique. Du point de vue efficacité pure pour l'obtention d'informations, cela fait des décennies que l'on (enfin les "experts" en la matière) sait que la douleur n'est pas le bon moyen. Cela peut au contraire renforcer la détermination des interrogés à ne pas parler, et/ou conduire à l'obtention de faux aveux pour faire arrêter les tortures. Ainsi un manuel de la CIA des années 60 ou 70 pour les dictatures latino-américaines conseillait de torturer ou violer des proches de l'interrogé en présence de celui-ci.
- La meilleure connaissance des mécanismes psychologiques a permis de concevoir ce que l'on appelle des "tortures douces", qui ne passent pas par la douleur physique et ne laissent pas de traces (mais qui sont aussi insupportables et peuvent laisser des séquelles psychologiques graves). La principale est l'isolement sensoriel, testé par la CIA dans l'opération MK/ULTRA dans les années 50 et utilisé par les Britanniques en Irlande du Nord dans les années 70, consiste à mettre le prisonnier ligoté dans une pièce obscure et insonorisée. Le prisonnier perd les perceptions essentielles de son environnement, ce qui est une forme de torture psychologique qui peut conduire à la folie voir à la mort en cas extrême. L'écrivain Tom Clancy a imaginé un moyen amélioré dans le roman Le Cardinal du Kremlin : le prisonnier drogué (équipé d'un appareil respiratoire adapté et d'un masque opaque) est placé dans une piscine où il flotte entre deux eaux, ce qui lui fait perdre en plus le toucher et les sensations de gravité. Pour finir, un système de "silence actif" fait disparaître les sons qu'il produit. Si c'est difficile voire impossible à mettre en oeuvre, ca donne une idée de l'imagination dans ce domaine...
- S'il n'existe pas de "sérum de vérité" bloquant les idées de mensonge, l'emploi de drogues est efficace en limitant les capacités de raisonnement du sujet, ce peut lui faire momentanément "oublier" à qui il parle ou le fait qu'il ne veuille pas divulguer une info.
[modifier] Dans l'intro
les supplices sont des tortures tres elaborer ça, ce n'est pas un objectif, (plutôt une motivation) et dans le cas ou il s'girai de conscience professionelle, je percevrais cela comme du plaisir sadique. --Atama 6 jul 2005 à 10:51 (CEST)