Vignoble du Muscadet

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la série Boissons alcoolisées

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Voir aussi

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Boissons
Méfaits de l'alcool

Le vignoble du Muscadet est un vignoble du Val-de-Loire qui produit des vins blancs secs. Ce vignoble, classé AOC depuis 1937 (dernières modifications par le décret du 19 septembre 2001), couvre une superficie de 13 000 hectares au sud de Nantes dans le département de la Loire-Atlantique. Il déborde sur les départements de Maine-et-Loire et de la Vendée.

Les vins du Muscadet sont vinifiés en blanc sec à partir d'un cépage unique, le melon (appelé Muscadet localement, on le retrouve aussi sous les dénominations de melon de Bourgogne, gamay de Bourgogne ou melon musqué). La dénomination sur lie (ou sur lies) peut être ajoutée à l'appellation. Dans ce cas, les vins doivent avoir passé un seul hiver en fût ou en cuves et se trouver encore sur leurs lies de fermentation au moment de la mise en bouteille qui se situe entre le 1^er mars et le 30 juin ou entre le 15 octobre et le 30 novembre

Le vignoble du Muscadet comporte plusieurs appellations :

le Muscadet Coteaux-de-la-Loire, défini par le décret du 14 novembre 1936, couvre une superficie de 500 hectares sur 24 communes. C'est un vin sec assez corsé, nerveux, mûrissant bien en bouteille.
le Muscadet Côtes-de-Grandlieu, défini par le décret du 29 décembre 1994. Ce vignoble tire son originalité du microclimat du lac de Grandlieu. L'appellation couvre une superficie de 600 hectares sur 19 communes, dont 2 situées en Vendée.
le Muscadet Sèvre-et-Maine, défini par le décret du 9 octobre 1995, couvre une superficie de 10 000 hectares sur 23 communes. Il représente plus de 80% de la production du Muscadet.

[modifier] Controverse du vin breton

Deux vignerons de Loire-Atlantique ont pris l’initiative, en 2006, de créer un assemblage en "Vin de Pays" qu'ils ont nommé « vin breton » et d’apposer sur leurs bouteilles une étiquette bilingue (français- breton).

L’administration de la répression des fraudes a déposé plainte devant le procureur de Nantes pour « tentative de tromperie et étiquetage non conforme », puis le 20 décembre 2006 le Parquet du TGI de Nantes, a décidé lors de le deuxième composition pénale de ne pas donner suite à la plainte.

Article sur cette histoire ici :[1]