Walden (livre)
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Walden (aussi appelé Walden ; ou, la vie dans les bois, de l'anglais Walden; or, Life in the woods) par Henry David Thoreau est l'un des livres basés sur des faits réels les plus connus qui aient été écrits par un Américain.
Publié en 1854, il raconte la vie que Thoreau a passée pendant deux ans, deux mois, et deux jours, dans la forêt jouxtant l'étang de Walden Pond, non loin de ses amis et de sa famille qui résidaient à Concord, Massachusetts. Walden est écrit de telle façon que le séjour semble durer un an seulement, en faisant ressortir les changements de saisons.
Walden n'est ni un roman ni une véritable autobiographie mais une critique du monde occidental, chaque chapitre abordant un aspect de l'humanité sous le style du pamphlet ou de l'éloge. Il consacre également du temps à son séjour passé à Walden Pond en lui-même, décrivant les animaux et la façon dont les gens le considèrent suite à son isolement, et en dégageant des conclusions philosophiques. Ces longs passages concernant la nature ont souvent été interprétés comme faisant partie de l'enseignement que des transcendentalistes comme Thoreau ou Emerson prônaient.
Plus d'un siècle plus tard, Walden reste une pièce majeure d'un certain mouvement de retour à la nature. C'est également une référence culturelle majeure, son nom étant repris par des fondations, ou encore étant parodié.
L'étang de Walden Pond est devenu une attraction touristique, le développement qu'ont connu ses environs est soumis à controverse. Il illustre ainsi le conflit existant entre la nature et les distractions humaines, point que Thoreau explore dans son livre.
Sommaire |
[modifier] Passages
Peut-être le passage le plus fort du livre se trouve-t-il dans son dernier paragraphe :
« I do not say that John or Jonathan will realize all this; but such is the character of that morrow which mere lapse of time can never make to dawn. The light which puts out our eyes is darkness to us. Only that day dawns to which we are awake. There is more day to dawn. The sun is but a morning star. » | « Je ne dis pas que John ou Jonathan se rendront compte de tout cela. Mais telle est la nature de ce lendemain-là que la simple marche du temps ne parvient jamais à faire poindre. La lumière qui aveugle nos yeux n'est que ténébres pour nous. Seul ce jour-là point, celui dont nous avons conscience. Des jours vont encore se lever. Le soleil n'est qu'une étoile du matin. » |
Une autre citation fameuse provient d'un passage antérieur de la conclusion :
« If a man does not keep pace with his companions, perhaps it is because he hears the beat of a different drummer. » | « Si un homme ne suit pas le rythme de ses compagnons, peut-être est-ce parce qu'il entend le son d'un autre tambour. » |
[modifier] Chapitres
- Economy
- Complemental Verses (ce chapitre est en fait un poème)
- Where I Lived, and What I Lived For
- Reading
- Sounds
- Solitude
- Visitors
- The Bean-Field
- The Village
- The Ponds
- Baker Farm
- Higher Laws
- Brute Neighbors
- House-warming
- Former Inhabitants; and Winter Visitors
- The Pond in Winter
- Spring
- Conclusion
[modifier] Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais : « Walden. »
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Walden - Version originale téléchargeable gratuitement sur le project Gutenberg, en anglais.
- Article sur L'Encyclopédie de l'Agora dédié à Thoreau - On y trouve des détails sur son isolement en forêt.
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