Zone monétaire optimale
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Commentaire : Cet article n'existe pas en français, alors qu'il pourrait être très utile pour comprendre les théories de Robert Mundell
Demandeur : Titikipik 26 novembre 2006 à 20:39 (CET)
Intérêt de la traduction : Théorie de la Zone monétaire optimale
Traducteur(s) : MaCRoÉ©o | talk| 31 mars 2007 à 16:24 (CEST) (je ne prends pas en charge toute la traduction)
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En économie, une zone monétaire optimale est une région géographique dans laquelle il serait bénéfique d'établir une monnaie unique. La théorie de la zone monétaire optimale a été développée dans les années 1960, princpalement par Robert Mundell.
Sommaire |
[modifier] Définition
Certaines de ces zones regroupent plusieurs pays, d'autres peuvent ne concerner que quelques régions d'un grand pays. Par exemple, il pourrait être bénéfique de séparer les États-Unis en deux zones monétaires distinctes, la côté ouest et la côte est.
[modifier] Critères à respecter
- Mobilités des facteurs
- Transferts fiscaux : une politique de stabilisation assure par des transferts de revenus la résorption des déséquilibres
Des critères secondaires peuvent être définis :
- Homogénéité des préférences
- Diversification des productions
- Sentiment d'appartenance à un ensemble commun
[modifier] La théorie
La théorie de la zone monétaire optimale, développée par Robert Mundell dans les années 60[1], tente d’évaluer l’opportunité de l’union monétaire entre pays. Pour Robert Mundell, l’union monétaire à ses avantages et des désavantages. Les avantages sont ceux qui permettent un essor plus rapide du commerce au sein de la zone concernée, les désavantages sont liés à la perte de la possibilité d’une politique monétaire propre à chaque pays.
[modifier] Perte de l’autonomie monétaire
Le poids de ce désavantage dépend de l’intérêt que peut avoir un pays à pratiquer une politique autonome. En clair, si deux pays membres connaissent des situations économiques radicalement différentes et nécessitant donc des politiques économiques opposées, alors la monnaie commune devient une entrave à l’intervention économique. Dès lors, l’opportunité d’une union monétaire dépend du degré d’homogénéisation des économies concernées et à la capacité de l’union à résoudre les éventuels chocs asymétriques (choc économique ne concernant qu’un ou une minorité de pays) par d’autres moyens que la politique monétaire. La résolution des chocs asymétriques dépend finalement du degré d’intégration économique au sein de l’union.
[modifier] Coûts et bénéfices
Au final, le risque des chocs asymétriques doit être limité par le haut degré d’intégration économique entre les pays : libre circulation des marchandises, des capitaux et des travailleurs. En effet, si un choc asymétrique se produit, il se transmet grâce aux importations, aux exportations, aux flux de capitaux et de travailleurs ce qui le rend symétrique. Une fois le choc symétrique (amorti par l’ensemble de la zone monétaire), il devient possible de le résoudre via une politique monétaire commune. Enfin selon Mundell, la création d’un budget fédéral permet aussi de résoudre les éventuels chocs asymétriques sous la forme de transferts de revenus.
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ Robert Mundell, « A theory of optimum currency areas », in The American Economic Review, novembre 1961
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens et documents externes
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