Économie de la Sierra Leone
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Au début des années 1990, l'économie sierra-leonaise était exsangue. Pillé par les détournements, l'État sierra-leonais avait été placé sous tutelle du FMI en 1978. Victime des trafics clandestins, les productions officielles de diamants, de bois, ne cessaient de régresser. Le pays n'était pas industrialisé.
La guerre civile n'a fait qu'aggraver la situation. Aujourd'hui pacifiée mais laminée par les conflits, la Sierra Leone est l'un des pays les plus pauvres du monde.
Autrefois florissant, le tourisme a été ruiné par la guerre civile. Les investissements étrangers sont inexistants, la relance de l'économie est précaire et est ralentie par les difficultés à réintégrer les anciens combattants dans le monde du travail. Le spectre de l'inflation rode, des progrès sont encore à faire en matière de gouvernance économique, de développement du secteur privé et de politique fiscale.
Cependant la situation économique de ce pays laisse entrevoir des améliorations : le taux de croissance est positif et le FMI fait mention de progrès établis dans la stabilisation de l'économie et de la reprise en cours des secteurs agricole et minier.
De plus, la Sierra Leone possède un réel potentiel économique de part la richesse de son sous-sol (or, fer, bauxite, diamants, rutile...), la grandeur de ses potentialités agricoles, la possibilité d'y redévelopper le tourisme.