Émile-Joseph De Smedt
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Émile-Joseph De Smedt, né à Opwijk (Brabant flamand) le 30 octobre 1909, fut sacré évêque le 29 juin 1950 à Malines et occupa le poste d'évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Malines jusqu'en 1952, date à laquelle il succéda à Monseigneur Henricus Lamiroy comme évêque de Bruges. Pendant le concile Vatican II, il se signala par des prises de position en faveur d'un rapprochement œcuménique. Dans la crise de Louvain, il se désolidarisa des autres évêques et de la déclaration commune de ceux-ci en 1966 préconisant le maintien de l'unité de l'université. Il déclara « s'être lourdement trompé » devant un parterre de membres du Boerenbond et préconisa ouvertement la scission de l'Alma mater. Cette affirmation provoqua une déchirure dans l'Église de Belgique qui mit du temps à se cicatriser. Monseigneur De Smedt mourut à Bruges en 1995, mais Monseigneur Roger Vangheluwe lui avait succédé dès 1984 à la tête du diocèse.