Utilisateur:Ancalagon/Brouillon4

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Sommaire 1 Enfance et jeunesse 2 L'université et la vie de bohème 3 je sais pas trop 4 L'appel des Mers du Sud 5 Musées 6 Notes

[modifier] Enfance et jeunesse

Robert Lewis Balfour Stevenson naît le 13 novembre 1850 à Édimbourg. Sa mère Margaret Balfour est la fille cadette du révérend Lewis Balfour, une famille des Borders. Son père Thomas Stevenson, quant à lui, est un fervent calviniste appartenant à la célèbre lignée d'ingénieurs qu'est la famille Stevenson : son grand-père Robert, son père Thomas, ses oncles Alan et David, tous sont concepteurs de phares et ont apporté leur contribution à la sécurisation du littoral maritime écossais^[1].

Héritant de la faible constitution de sa mère, Stevenson se montre, dès son plus jeune âge, un enfant à la santé précaire, fragile des poumons et des bronches. Il contracte notamment la tuberculose. Fréquemment malade, l'enfant sort peu de chez lui, sa scolarité est très irrégulière et il souvent alité. Durant ses périodes d'alitement, c'est sa nurse Alison Cunningham, affectueusement surnommée « Cummy », qui prend soin de lui. Face à la personnalité effacée de sa mère Margaret, Cummy devient pour l'enfant « sa seconde mère, sa première femme »^[2]. C'est elle qui, le distrayant par la lecture de la Bible, des récits de l'histoire de l'Écosse et des persécutions subies par les Covenanters, et des contes de fantômes et de revenants, va stimuler l'imagination de Stevenson et lui apporter très tôt le goût de la narration et du fantastique. À cette influence majeure, vient s'ajouter celle de son père, qu'il accompagne dès l'âge 12 ans en tournée sur ses chantiers^[3]. Fortement impressionné, il en garde une fascination pour les côtes écossaises et la mer ainsi qu'un goût prononcé des voyages.

Cette double influence qui fut la sienne, il la résume d'ailleurs très bien : « Un petit Écossais entend beaucoup parler de naufrages, de récifs meurtriers, de déferlantes sans pitié et de grands phares, ainsi que de montagnes couvertes de bruyère, de clans sauvages et de covenantaires pourchassés. »^[4].

Prédestiné à perpétuer la dynastie des Stevenson, il entre à l'âge de 17 ans, en octobre 1867, à l'Université d'Édimbourg pour y préparer un diplôme d'ingénieur.

[modifier] L'université et la vie de bohème

Malgré des travaux prometteurs (ses dessins de phares commentés élogieusement), il s'applique en fait peu aux études, aspirant déjà à devenir écrivain^[5]. Il mène une vie très dissolue. C'est à cette époque qu'il transforme la graphie « Lewis » de son nom en « Louis » à la française, la prononciation demeurant la même. Il adopte ainsi le nom de Robert Louis Stevenson et le sigle « R.L.S. » pour se désigner. En 1870, il scandalise famille et professeurs par sa relation avec Kate Drummond, une prostituée. En dépit de travaux prometteurs, il abandonne ses études d'ingénieur en 1871, sa mauvaise santé s'accordant décidément mal avec le métier de constructeur de phares. Il se réoriente alors vers le droit, pensant ainsi disposer de plus de loisirs afin de se consacrer à sa vocation secrète : l'écriture. Vers 1872, il entre dans une phase de crise spirituelle et fréquente le club L.J.R. (Liberty, Justice, Reverence) fondé par son cousin Bob, une société d'étudiants en rébellion prônant l'athéisme et le rejet de l'éducation parentale. Bien évidemment, cela est fort peu au goût de son père, très dévôt. La scandale familial atteint son paroxysme début 1873, quand il annonce à son père qu'il a perdu la foi^[6]. C'est durant l'été 1873 qu'il rencontre Sidney Colvin, professeur en Histoire de l'Art. Cette rencontre est déterminante pour Stevenson car Colvin l'introduit dans le milieu littéraire. Souffrant d'un emphysème pulmonaire, il part en cure à Menton en novembre 1873 et y passe tout l'hiver.

1874? Reçu à l'examen du barreau le 14 juillet 1875, il n'exerça pourtant jamais cette profession. En août 1875, il découvre Barbizon accompagné de son cousin Bob^[7].

Il se dédie désormais à sa carrière littéraire, il rédige des récits de promenades

[1876, son père le chasse de chez lui, révolté par les habitudes bohèmes de son fils. il est recueilli par William Henley.]

La même année, il sillonne les canaux d'Anvers à Pontoise, voyageant à travers la France et la Belgique avec Bob. En août, nouveau séjour à Barbizon où il rencontre Fanny Van de Grift, elle-même en séjour à Grez (près de Fontainebleau). Cette américaine de dix ans son aînée est une artiste-peintre qui vit séparée de son mari Samuel Osbourne et élève seule ses deux enfants Isabel et Lloyd. Entre eux deux, le coup de foudre est immédiat. Ils se retrouvent durant l'été 1877 à Grez, puis à Paris en octobre. Ils veulent se marier mais Fanny n'est pas divorcée de son mari. 1878 : elle repart en californie, pour obtenir ce divorce. De son côté, Stevenson se voit menacé par son père de se faire couper les vivres s'il persiste dans cette idée de mariage.

Déçu et esseulé, Stevenson part s'isoler au Monastier-sur-Gazeille. Depuis cette localité, il effectue une randonnée en compagnie d'une ânesse, nommée Modestine, le bât fixé sur l'animal est un sac servant à contenir ses effets et son sac de couchage. Parti le 22 septembre 1878 de Haute-Loire, il atteint douze jours plus tard la petite ville de Saint-Jean-du-Gard. Son parcours a cheminé dans le Velay, le Gévaudan, le mont Lozère et les Cévennes, passant par les communes de Langogne, Luc et Florac. Aujourd'hui cette randonnée de 230 km est connue sous le nom de « chemin de Stevenson » et est référencée comme sentier de grande randonnée GR70. Le récit de ce périple, Voyage en Cévennes avec un âne publié en 1879, demeure aujourd'hui encore le livre de chevet de nombreux randonneurs.

Voyage initiatique plus que simple randonnée, le travail d'introspection qu'il mena sur lui-même durant ce voyage, permit à Stevenson ... Tournant le dos à sa vie d'adolescent prolongée, aux mœurs dissolus, ... Il mûrit Accepte la responsabilité de subvenir aux besoins d'une famille à nourrir. Prend son métier d'écrivain au sérieux

[modifier] je sais pas trop

En 1879, malgré l'avis contraire de sa famille, il part rejoindre Fanny en Californie. Partant de Glasgow le 7 août, il atteint New York le 18 et retrouve Fanny à Monterey, après voyage en chemin de fer.Erreur de citation 4; Appel invalide ; aucune entrée spécifiée ; consulter la page d'aide. En décembre, pleurésie. Fanny le soigne.

1880 mars, manque de mourir d'une pneumonie. Fanny lui sauve la vie (6 semaines). A peine rétabli, il l'épouse le 17 mai (ou le 19 ??) à San Francisco et ils partent en lune de miel, accompagnés du fils de Fanny, Lloyd. Cette lune de miel, qu'ils la passent à Calistoga en Californie dans une mine d'argent désaffectée, est relatée Les Squatters de Silverado et publiée en 1883.

Été 1881, retour en Écosse chez ses parents à Pitlochry^[8] (Perthshire) au cours duquel il travaille sur Janet la Torte et Les Gais Lurons. Puis, en septembre, séjour à Braemar durant lequel, pour distraire le jeune Lloyd, ils dessinent ensemble la carte d'une île, que Stevenson baptise l'« Île au Trésor »^[9]. Début septembre, à partir de cette simple carte(dont la forme s'inspire vraisemblablement de la bien réelle Fidra), Stevenson commence la rédaction du Cuisinier du bord (The Sea Cook) ...

En 1887, après le décès de son père survenu le 8 mai à Édimbourg, il quitte l'Angleterre le 21 août pour les États-Unis d'Amérique. Il ne reverra pas son Écosse natale.

[modifier] L'appel des Mers du Sud

28 juin 1888, départ de San Francisco pour une croisière à bord du Casco dans le Pacifique.

Conquis par les îles, d'autant que le climat tropical qui y règne est très bénéfique à sa santé.

Acquisition d'une propriété de 300 acres, sur les collines près d'Apia au pied du mont Vaea. Il y fait bâtir une propriété : Vailima.

1894, il travaille sur St Ives, puis il l'abandonne au profit de Herminston, le juge pendeur. Il y travaillait encore le matin-même de sa mort, qui survient le 3 décembre 1894. Ironiquement, après avoir lutté toute sa vie contre des problèmes respiratoires, il est terrassé à 44 ans par une attaque d'apoplexie. Il est enterré selon son désir au sommet du mont Vaea surplombant Vailima et sa tombe porte en épitaphe les premiers vers de son poème Requiem composé à Hyères en 1884 :

« Under the wide and starry sky,
Dig the grave and let me lie,
Glad did I live and gladly die,
And I laid me down with a will.
 » 

[modifier] Musées

Plusieurs musées se consacrent au souvenir de Stevenson :

• le « Robert Louis Stevenson Silverado Museum » [2], à St Helena
• le « Writers Museum », d'Édimbourg ,
• le « Robert Louis Stevenson Cottage », à Saranac,
• le « Samoa Robert Louis Stevenson Museum » [3], à Vailima. Reconvertie en musée, il s'agit de la résidence qu'il avait fait construire et dans laquelle il vécut ses dernières années.

[modifier] Notes