Armée des Pyrénées occidentales
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L’armée des Pyrénées occidentales est une armée de la Révolution française. Elle se battit en Pays basque et en Navarre, sous les ordres, entre autres, des généraux D'Elbecq et de Moncey, jusqu'à la paix en 1795. Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie Dumas dit le général Dumas, nommé commandant en chef en septembre 1793, la quitta sans jamais l'avoir commandée.
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[modifier] Création et évolution
- créée, par décret du 30 avril 1793, de la division de l'armée des Pyrénées en armée des Pyrénées orientales et en armée des Pyrénées occidentales, au déclenchement de la guerre contre l'Espagne
- elle est dissoute par arrêtés des 26 Thermidor, 8 et 30 Fructidor An III (13, 25 août et 16 septembre 1795) et cesse d'exister le 20 vendémiaire An IV (12 octobre 1795) après conclusion de la paix avec l'Espagne (traité de Bâle (22 juillet 1795)).
[modifier] Généraux
- du 1er mai au 4 juillet 1793 : général Servan
- du 5 au 10 juillet 1793, par intérim : général de La Bourdonnaye
- du 11 juillet au 31 août 1793 : général D'Elbecq
- du 1er septembre au 4 octobre 1793, provisoirement : général Deprez-Crassier
- du 5 octobre 1793 au 30 août 1794, provisoirement : général Muller (en l'absence de Muller en mars 1794, c'est le général Frégeville qui commande l'armée)
- du 1er septembre 1794 au 12 octobre 1795 : général Moncey
[modifier] Quartier général
Le QG est d’abord placé à Bayonne, puis à Saint-Jean-de-Luz[1].
[modifier] Effectifs
Lors de son déploiement au printemps 1793, elle compte 8000 hommes, organisés en deux divisions, elles-mêmes regroupant 15 bataillons et 18 compagnies franches.
Mi-1794, ses effectifs atteignent 66 000 hommes.
La division de gauche (PC : Saint-Jean-Pied-de-Port) est commandée par Lamoureux de Genettière[2]. Il est remplacé après avoir été blessé par Dubouquet le 8 juin[3].
Elle est divisée en deux divisions, la 3e de l’armée commandée par général Moncey, et la division de réserve, basée à Saint-Jean-Pied-de-Port par Mauco. Les autres divisions de l’armée des Pyrénées occidentales sont alors commandées par Delaborde et Frégeville. Les divisions de front ont 31 bataillons.
En octobre 1794, une nouvelle division est formée, sous les ordres de Marbot.
En juin 1795, elle compte 66 bataillons et quatre régiments de cavalerie[4].
[modifier] Opérations
[modifier] Observations
Le général Alexandre Dumas, nommé général en chef de l'Armée des Pyrénées occidentales par arrêté du Conseil exécutif du 8 septembre 1793, rejoignit bien cette armée le 28 octobre ; mais les représentants en mission s'opposèrent à ce qu'il prenne le commandement en chef et le conservèrent provisoirement au général Muller, par un arrêté en date du 29.
Au commencement de décembre, sur un nouvel ordre du Conseil exécutif, le général Dumas quitta l'Armée des Pyrénées occidentales sans l'avoir commandée, pour conduire une colonne de renfort à l'Armée de l'Ouest.
À la dissolution de cette armée :
- 18 bataillons et un régiment de troupes à cheval restèrent en garnison dans l'arrondissement de l'armée.
- 36 bataillons et 2 régiments de troupes à cheval rejoignirent l'Armée de l'Ouest.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Sources
- C. Clerget : Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution, Librairie militaire, 1905.
- Louis de Marcillac, Histoire de la guerre entre la France et l'Espagne pendant les années de la Révolution française 1793, 1794 et partie de 1795, Paris, Magimel, 1808, 343 p.
- Mémoires sur la dernière guerre entre la France et l'Espagne dans les Pyrénées occidentales, Paris, Strasbourg, Treuttel et Wurtz, 1801, 234 p.
[modifier] Notes
- ↑ Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 ISBN 2-11-094732-2, En ligne [1], consulté le 3 mars 2007, p 134
- ↑ Gérard Folio, op. cit., p 135
- ↑ Gérard Folio, op. cit., p 136
- ↑ Gérard Folio, op. cit., p 138
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