Aspects environnementaux du mercure

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Naturellement, la principale source de mercure est le dégazage progressif de la croûte terrestre. Ce phénomène est responsable du relargage de quantités importantes de mercure. Néanmoins, du fait de son universalité, à un endroit donné, ce phénomène joue un rôle mineur. Plus localement, les phénomènes volcaniques peuvent aussi être à l'origine d'émission atmosphérique de mercure.

Bien qu'issus de sources fiables, les chiffres donnés ci-dessous le sont à titre indicatif et ne sauraient être considérés comme les plus récents. Les aspects toxicologiques du mercure sont abordés dans l'article aspects toxicologiques du mercure.

Les activités humaines par contre tendent à bouleverser le cycle biogéochimique du mercure. On a donné en 1988 les chiffres suivants :

Émissions naturelles : 6 000 t/an
Émissions artificielles : 1 100 t/an

Sommaire

1 Le mercure dans l'air
2 Le mercure dans les sols et les rivières
3 Le mercure et les animaux
4 Recyclage du mercure
5 Détection du mercure dans l'environnement

[modifier] Le mercure dans l'air

Les émissions atmosphériques de mercure proviennent principalement des centrales électriques au charbon, des incinérateurs, des cimenteries et des aciéries car les combustibles fossiles notamment peuvent contenir des concentrations non négligeables de mercure. Le mercure atmosphérique est presque entièrement lessivé par la pluie. Le temps de résidence moyen du mercure dans l'atmosphère a été estimé à 11 jours.

[modifier] Le mercure dans les sols et les rivières

Des microorganismes transforment le mercure Hg en méthylmercure CH₃Hg⁺. Cette biotransformation est favorisée par un pH élevé. En milieu acide, on assiste davantage à une réduction du mercure sous forme d'ions Hg²⁺.

[modifier] Le mercure et les animaux

Le mercure se concentre au fur et à mesure qu'il remonte la chaîne alimentaire. On parle de bioaccumulation. Ce phénomène a mené à de nombreuses intoxications : on peut citer par exemple la tragédie de Minamata.