Auguste-François Perrinon
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Auguste-François Perrinon (1812-1861) fut un député abolitionniste français.
Né à Saint-Pierre (Martinique) d'une famille de libres de couleur. Envoyé en France, il devient élève de l'École polytechnique (promotion X1832) et se spécialise dans l'artillerie de Marine.
En 1842, il fait partie de la garnison de la Guadeloupe. Il est anti-esclavagiste et en 1847, dans une brochure intitulée Résultats d'expérience sur le travail des esclaves (île Saint-Martin Antilles), il s'emploie à démontrer que le travail libre est possible. Un an plus tard, il fait partie de la Commission d'abolition d'esclavage puis est envoyé comme commissaire d'abolition, puis commissaire général à la Martinique (juin-novembre 1848).
Avec Schoelcher, dont il est proche, il est député à l'Assemblée nationale (1849-1850).
Après le coup d'état du 2 décembre 1851, il regagne les Antilles et va vivre à Saint-Martin où il exploite des salines. Il refuse de prêter serment à Napoléon III (lettre du 18 avril 1853), ce qui lui vaut d'être rayé des cadres de l'armée.
Il meurt à Saint-Martin, le 2 janvier 1861.
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