Auguste Donnay
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Auguste Donnay est un peintre liégeois (Liège, 1862 - Jette-Saint-Pierre, 1921)
Parallèlement à un apprentissage de boiseur et marbreur (chez Delebecque, puis Berchmans père), il est inscrit aux cours du soir de l'Académie des Beaux-Arts de Liège, où il suit les cours d'Adrien de Witte. il entame en 1888 sa carrière d'illustrateur, et travaille pour Caprice-Revue et La Wallonie. Avec Rassenfosse et Berchmans, il réalise des affiches pour l'imprimeur-éditeur Auguste Bénard.
En 1900, il est nommé professeur d'art décoratif à l'Académie des Beaux-Arts de Liège où il inaugure un cours de composition ornementale.
En 1905, à l'occasion de l'Exposition Internationale de Liège, Auguste Donnay prononce lors du Congrès wallon un discours dans lequel il entend définir une âme wallonne dans la peinture, qu'il oppose à l'âme d'une peinture flamande. C'est à cette époque qu'il s'installe à Mery (Esneux), un petit village de la vallée de l'Ourthe, à une quinzaine de kilomètres de Liège. Il se fait le chantre des paysages vallonnés du paysan mosan, aux couleurs de l'automne ou de l'hiver. On lui doit également, des cartons pour la décoration de l'église de Hastière-sur-Meuse. Il illustre par ailleurs de nombreux livres de poètes (notamment les Contes pour les Enfants d'hier, par son grand ami Albert Mockel) et de légendes locales. Victime de dépressions chroniques, il se suicide en 1921.