Bataille de Ridgeway

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Bataille de Ridgeway
Informations générales
Date	2 juin 1866
Lieu	Ontario
Issue	Victoire des Fenians
Belligérants
Fenians	Canada
Commandants
Général John O'neill	Lieutenant-colonel Alfred Booker.
Forces en présence
550 soldats	850 soldats
Pertes
4 morts 10 blessés	9 morts 37 blessés
Raids fenians au Canada

Bataille livrée le 2 juin 1866, dans la péninsule du Niagara en Ontario, lors des raids menés par les Fenians au Canada.

[modifier] Les Fenians

En 1858, des patriotes irlandais hostiles à la domination britannique créent le même jour, à Dublin et à New York, l'Irish Republican Brotherhood (Fraternité républicaine irlandaise). Son but est la séparation de l'Irlande de la Grande-Bretagne et ses membres sont appelés les Fenians. La lutte armée est l'un des moyens envisagé pour atteindre le but fixé, mais au XIX ème siècle, ce n'est pas en Irlande où en Angleterre qu'il sera employé, mais au Canada, alors sous souveraineté britannique et par des combattants irlando-américains, vétérans pour la plupart de la guerre de Sécession.

Des raids seront menés par de véritables armées en provenance des États-Unis, et malgré l'opposition de ce pays. Du point de vue irlandais, leurs résultats seront très décevants mais ils donneront lieu à plusieurs batailles rangées avec les forces canadiennes.

[modifier] La bataille

Le général John O'Neill traversa le fleuve Niagara, prés du fort Érié, à la tête d'une armée de 800 hommes et pénétra au Canada. À Ridgeway, les Fenians, qui souffrirent de nombreuses désertions et n'étaient guère plus de 550, se heurtèrent aux 850 hommes des milices canadiennes, hâtivement réunis par le lieutenant-colonel Alfred Booker. Les vétérans d'O'Neill chargèrent les Canadiens, dont la plupart étaient des étudiants, à la formation militaire réduite, et les mirent en déroute.

[modifier] Bilan

Dans la même journée, les Fenians remportèrent un nouveau succès au combat du Fort Érié; cependant d'importantes forces anglo-canadiennes marchant sur leur armée, ils estimèrent plus prudent de repartir aux États-Unis, où les autorités américaines les attendaient de pied ferme et les désarmèrent.