Bill Phipps
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Bill Phipps (1942 -) est un chef religieux canadien et un militant pour la justice sociale. Il était le modérateur de l'Église unie du Canada de 1997 à 200.
[modifier] Jeunesse et ministère
Formé en tant qu'avocat avant d'entrer au collège théologique, il fut ordonné ministre en 1969. Alors qu'il étudiait la théologie, il travailla pour l'activiste Saul Alinsky. Avocat spécialisé en matière de pauvreté, organisateur communautaire et pasteur, il fut ministre à l'Église unie Trinity-St-Paul dans le centre-ville de Toronto en Ontario, Après avoir quitté Trinity, il déménagea en Alberta pour travailler en tant qu'administrateur de l'Église.
[modifier] Modérateur de l'Église unie du Canada
Sitôt nommé au titre de Modérateur de l'Église, il engendra la controverse en faisant une profession d'athéisme ; niant la divinité du Christ, niant la résurrection et niant la vie éternelle. Ces affirmations émurent les fidèles les plus libéraux de son Église, qui firent voter des motions témoignant de leur foi en la résurrection du Christ.
Par ailleurs, il demanda pardon aux Premières nations du Canada pour les abus commis par les ministres de l'Église dans les école résidentielle autochtones au XXe siècle. Depuis 1993, il est ministre dans l'église unie de Scarboro à Calgary en Alberta. En 2001, Marion Pardy le remplaça à titre de modératice.
[modifier] Homme politique
En 2002, il est le candidat néodémocrate de Calgary-Southwest, dans une qui l'oppose au nouveau chef de l'Alliance canadienne, Stephen Harper. Il s'en prend au idée politiques et économiques de Harper, qui n'hésite pas à lui montrer son décasccord personnel. Battu, il récolte vingt pourcent des voix.
En 2003, il appuie Bill Blaikie dans le congrès à la direction du NPD de 2003.
Il est actuellement membre du projet Foi et Bien commun au Canada. En avril 2005, il suscita une autre controverse en critiquant l'évêque catholique Frederick Henry sur la doctrine sociale de l'Église en matière de sexualité. Plusieurs chefs spirituels locaux se sont distanciés de ses propos.