Bourj El-Barajné
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Le camp Bourj el-Barajneh a été établi en 1948 dans Beyrouth-Sud. Il a une superficie de 104 200 m2 et sa population actuelle comprend 20 000 réfugiés inscrits, 345 réfugiés non inscrits et 301 personnes qui ne sont pas des réfugiés (étude de l'UNRWA de 2003). Le revenu moyen par habitant du camp varierait entre 125 $ et 250 $ par mois. Les résidents du camp qui sont employés travaillent comme journaliers occasionnels ou possèdent de petites boutiques. Toutefois, la plupart des résidents dépendent pour survivre de l'UNRWA ou de l'aide provenant de parents qui vivent à l'étranger. Maison de Bourj El-Barajné
Il y a des des problèmes liés à leur situation économique, y compris de leur accès restreint à l'emploi, des restrictions imposées à leurs déplacements pour aller travailler à l'étranger et rentrer au pays, de la détérioration des services assurés par l'UNRWA (notamment dans les secteurs de l'éducation et de la santé) et de questions politiques générales. En ce qui concerne l'emploi, Il y a peu de possibilités d'emploi, surtout pour les personnes scolarisées, étant donné le nombre restreint de permis de travail qui sont délivrés. Certaines personnes affirment de nombreux chefs de famille cherchent du travail dans le secteur de la construction à Beyrouth, ils perdent leur emploi dès que les propriétaires des entreprises découvrent qu'ils sont Palestiniens.
Les résidents se plaignent de la détérioration des services assurés par l'UNRWA dans les domaines des soins de santé et de l'éducation. Ils signalent que les services de santé offerts par la clinique de l'Office de l'UNRWA située dans le camp avaient été éliminés et que la quantité et la variété de médicaments disponibles par l'entremise des pharmacies de l'UNRWA étaient restreintes. Les réfugiés se plaignent des changements dans la prestation des services hospitaliers du fait que l'UNRWA a retenu des lits dans un hôpital moins coûteux. Pour être traités à un autre hôpital, les Palestiniens doivent verser un dépôt considérable. Les réfugiés se plaignent aussi du nombre d'interventions chirurgicales, dans les cas où la vie du patient n'est pas en danger, qui ne sont pas couvertes par l'UNRWA. Il y a aussi l'impossibilité d'avoir accès à des services indispensables (mais non pas nécessairement vitaux) comme ceux de chirurgie cardiaque ou de dialyse. À cause du coût, il est presque impossible pour les réfugiés palestiniens de recevoir des soins hospitaliers sans le soutien de l'UNRWA.
En matière d'éducation, les écoles de l'UNRWA sont surpeuplées et on manque de fournitures scolaires. Les classes comptent généralement de 50 à 60 élèves, et on ne fournit plus les crayons et le papier. Pour les familles pauvres, où personne ne travaille et où il n'y a pas d'autres sources de revenu, il est difficile d'acheter ces fournitures pourtant élémentaires.
Les résidents du camp attribuent la détérioration de leurs conditions de vie au manque de possibilités d'emploi et au fait que le budget de l'UNRWA n'avait pas augmenté au même rythme que la demande de services. Ils signalent l'absence de l'OLP du mécanisme de soutien. .
En matière de politique, les résidents des camps de Bourj El-Barajneh déclarent que les réfugiés avaient rejeté les accords d'Oslo parce qu'ils n'avaient pas reconnu aux Palestiniens leurs droits NOTAMMENT LEUR DROIT AU RETOUR. Les résidents réitèrent leur refus d'une autre patrie. Les réfugiés ne revendiquent pas des droits politiques au Liban mais veulent tout simplement avoir les mêmes privilèges (droits civils et humains tout court) que les Palestiniens en Syrie et en Jordanie. Selon un résident du camp, les conditions dans lesquelles vivent actuellement les réfugiés palestiniens au Liban « les condamnent à une mort lente ».
Les résidents observent qu'un des résultats de la détérioration récente de leurs conditions de vie était un accroissement des problèmes sociaux dans le camp, y compris du vol, des infractions relatives aux drogues et de la prostitution, problèmes qui auraient été impensables il y a à peine quelques années. De nos jours, le désespoir a atteint une telle profondeur parmi les jeunes résidents du camp qu'il est plus courant de voir un comportement antisocial ou socialement inacceptable.
Il y a un hôpital au camp, l'hôpital de Haïfa qui est dirigé par la Société palestinienne du Croissant-Rouge (SPCR). Les dernières années ont été les plus difficiles pour la SPCR, vu la guerre du Golfe et la réduction subséquente de l'aide financière accordée par l'OLP. Le gouvernement libanais autorise uniquement l'utilisation de matériel mobile dans les hôpitaux de la SPCR. Dans le cadre de la réorganisation des services de santé de la SPCR, les hôpitaux des camps sont transformés en des centres de soins primaires, et cinq hôpitaux de district comptant 20 lits chacun, y compris l'hôpital d'Haïfa, ont également été établis. Bien qu'ils soient administrés par une organisation palestinienne, les hôpitaux de la SPCR acceptent des patients de toutes les nationalités. Les services étaient assurés gratuitement jusqu'en 1993. Toutefois, après que l'OLP ait supprimé son soutien financier , l'hôpital a été forcé d'exiger des honoraires relativement minimes pour ses services.
Origine du texte sur le site du collectif avionnais pour la paix