Charles Buls
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Charles Buls est un homme politique belge né à Bruxelles en 1837 et décédé en 1914.
Il a été échevin, puis bourgmestre (1881-1889) de la ville de Bruxelles où l’on se souvient de lui sous le surnom du bourgmestre esthète. Il a également participé à la politique nationale en qualité de député à la chambre des représentants de 1882 à 1884 et 1886 à 1894.
Fils d’un orfèvre auquel il est destiné à succéder, il reçoit une éducation artistique, ce qui l’amène à voyager. Il passe une année à Paris et neuf mois en Italie où il est confronté à la peinture, la sculpture, et la gravure. De retour en Belgique il étudie les langues, en particulier le latin, l'anglais, et l'allemand.
Il entame sa carrière publique à partir de 1877 en tant que conseiller municipal.
Devenu bourgmestre, Il laissera comme principal souvenir de son mandat, celui de la défense des arts et du patrimoine bruxellois. Souvent en opposition avec la politique du roi Léopold II, qui a pour but la transformation de la capitale, jugée trop provinciale, parfois au détriment de son passé, il contribue à la restauration et à la conservation de plusieurs monuments et édifices de la ville. On lui doit la préservation d’une bonne partie du patrimoine historique du centre de Bruxelles, dont la Grand-Place, à une époque ou cette préoccupation est loin d’être partagée par la majorité de ses contemporains.
L’autre grand domaine d’action de Charles Buls est l’éducation et l’instruction publique.
Directeur d’école, il a fondé une organisation consacrée à la réforme de l'enseignement, "La Ligue de l'Enseignement" dont il a été secrétaire de 1864 à 1880 et président de 1880 à 1883 et 1905 à 1914. Cette organisation, s’associera en 1905 avec l’"Union nationale pour la défense de l’enseignement public" pour lutter contre le monopole de l’enseignement catholique. Il contribuera en 1886 à l’ouverture de l’École des Arts décoratifs, annexée à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, qui sous son influence ouvrira ses portes aux jeunes filles dès 1889.
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