Discuter:Chaka Zulu
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
Cet article a été pré-sélectionné pour faire partie du projet Wikipédia Junior. Ce projet comprend :
Avancement : B, Importance élevée, Merci de votre évaluation. |
 |
Chaka Zulu fait partie du projet Histoire militaire, qui a pour but d'enrichir le contenu de Wikipédia sur les sujets liés à l'histoire militaire. Si vous voulez participer, vous pouvez modifier cet article ou visiter la page du projet, où vous pourrez vous joindre au projet et consulter la liste des tâches et des objectifs. Le portail Histoire militaire pourrait aussi vous intéresser. |
| B | Cet article a été classé comme d'Avancement B selon le Tableau d'évaluation du projet. |
| Élevée | Cet article a été classé comme d'Importance élevée selon le Tableau d'évaluation du projet. (Contester?) |
Biographie de Shaka Zulu selon Paul Coquerel (extraite de Afrique du sud, l'histoire séparée, Gallimard 1992, p 37) : "Souvent présenté comme un tyran et un despote sanguinaire, Shaka est à l'origine d'un état militaire puissant. Persécuté dans sa jeunesse à cause de naissance illégitime, il apprend très tôt à se battre pour s'imposer. Elevé chez les Mthethwa, il s'illustre dans les régiments où il est remarqué par son aggressivité et son courage au combat" (...).
"Les zoulous sont à l'origine une petite chefferie lignagère de 2000 membres" (...)
"Chassé par son père, Shaka a trouvé refuge auprès de Dingiswayo qui a imposé son hégémonie grâce à une puissante organisation militaire" (...).
En 1816, à la mort de son père, Shaka, l'enfant illégitime, parvient à s'imposer et à prendre la tête de la chefferie zoulou puis succède à Dingiswayo à la tête de la confédération nguni. (...).
En 1816, l'armée de Shaka ne compte que 400 guerriers. Ils sont 15 000 en 1824. Avec ses armées réorganisées, il ravage le Natal et soumet les clans entre le Drakensberg et la rivière Tugela. Certains chefs indociles refusent son autorité dictatoriale et doivent fuir au nord du Limpopo.
"Le despostisme intolérable de Shaka conduit son demi-frère Dingane à l'assassiner en 1828".
Lacourt-Gayet dans son "histoire de l'AFS" (Fayard, 1970, p98 et s. )compare les armées de Shaka aux légions romaines en plus sanguinaires encore .
Et dans le corps de l'article lui-même, il est rappelé que Shaka a assassiné l'héritier légitime de son père pour prendre le pouvoir.
Autre auteur : Marianne Cornevin dans son essai sur l'apartheid (Unesco 1979), elle parle du régime exceptionnel de Shaka Zulu et des méthodes de terreur utilisés par ce Roi. Elle fait remarquer que c'était un génie qui a mis sur pied un état militaire dont les chefs des régiments étaient issus de son propre clan ou d'une tribu soumise et étaient nommés et démis par lui seul. En 13 ans, "le chef d'une petite tribu du nord du Natal a réussi à introduire la culture zoulou dans tout le Natal jusqu'au Malawi et à la Tanzanie à 2500 kilomètres de là". Ainsi, selon elle, Shaka était un despote sanguinaire mais aussi un génie politique. Ce qui lui valut a postériori le surnom de Napoléon africain donné par les britanniques, par ailleurs les ennemis principaux de Napoléon. Georgio 27 mars 2006 à 13:47 (CEST)
