Discuter:Chant
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question : le chant a t-il des vertues thérapeutiques reconnues scientifiquement ?
contribution à la réponse : sans doute quelqu'un pourra répondre à cette question interessante ? un scientifique ou plutot une personne qui fait du chant depuis longtemps ?
suite... : il semble que les chanteurs ne soient pas trop utilisateurs de wikipedia :-)
[modifier] Oui, le chant permet de sortir d'une catastrophe personnelle.
Bonjour !
Je suis dotée d'une voix d'opéra (mezzo-alto), et ai toujours été tentée par le chant. Dans la vie - et cela est valable pour tout - il faut rencontrer la bonne personne au bon moment... La "bonne personne" est ce professeur de chant lyrique dont je suis le cours depuis 1993-94 (à déjà 45 ans... pas de carrière, seulement un "hobby") et qui, vigilante, me soutient à travers des réussites plus ou moins abouties.
Elle choisit, avec une intuition très sûre, les airs qui me font progresser aussi en tant que personne. Je ne peux témoigner de l'effet thérapeutique de ces entraînements hebdomadaires que de manière personnelle (et donc subjective) : je n'ai pas écrit de thèse sur le sujet, et n'ai pas servi de cobaye à un doctorant.
Il y a l'effet physique de la gestion d'un effort soutenu (gestion de souffle, donc de la respiration, performances physiques souvent comparées à celles d'un athlète, technique vocale et interprétation, concentration...), l'effet psychologique, positif, d'un projet à mener à bon port, soutenu par une ambition personnelle : la partition est là, mais le chanteur sait où il veut arriver, le son qu'il veut "polir" pour traduire l'émotion au delà du texte.
Il y a, enfin, un effet que je dirais ajouté, agissant sur le subconscient du chanteur : celui des messages subliminaux des mots, de leur charge émotionnelle cachée, de toutes les références archétypales qui se rattachent aux sujets des opéras ou autres morceaux lyriques classiques (notamment ceux de la période baroque, avec de nombreuses références aux mythes et personnages antiques).
Et que dire de la jouissance qu'il y a à chanter l'italien... alors, magnifié par Mozart, Gluck, ou Pergolèse, vous pensez !...
Ceci dit, j'aime chanter l'espagnol, l'allemand, l'anglais; le français - nasal - est plus difficile).
Et puis... Chanter m'a permis de tenir bon pendant quelques années de dépression, et ma prof a été le premier bâton de résilience, que j'ai agrippé pour amorcer cette résilience dont parle Boris Cyrulnik : la strophe (changement de direction) après la cata...
Pour la référence scientifique, il est intéressant de lire : Musicothérapie et Alfred Tomatis. La bibliographie de ces liens internes est intéressante.
"Lyriquementvôtre". Allegra 6 février 2007 à 03:31 (CET)