Christian Bouchet
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Christian Bouchet est né le 17 janvier 1955 à Angers (Maine-et-Loire). Il est journaliste et éditeur proche de l'extrême droite.
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[modifier] Aperçu biographique
Cadre dirigeant du mouvement nationaliste révolutionnaire européen depuis le début des années 1980, inspiré par la pensée de Jean Thiriart et d'Alexandre Douguine, il est successivement secrétaire-général des mouvements Troisième voie, Nouvelle résistance et Unité radicale[1], il a été un des fondateurs du Réseau radical et un des animateurs du mouvement paneuropéen Front européen de libération.
Christian Bouchet a dirigé les revues Lutte du peuple et Résistance, cette dernière paraissant toujours, il est l'éditorialiste du site Voxnr et l'animateur des Éditions Ars magna.
Il a animé une tendance dite « radicale » au sein du Mouvement national républicain de Bruno Mégret et a appartenu au Conseil national de ce parti pour lequel il s'est présenté à diverses élections.
Habituellement classé à l'extrême droite, il a toujours rejeté cette dénomination déclarant dans le livre Les Nouveaux nationalistes : « Il est bien évident que je suis plus proche d’un Carlos ou d’un Horst Mahler, tous les deux d’extrême gauche, que d’un Romain Marie, pourtant lui d’extrême droite... On me classe à l’extrême droite, je ne me dis pas d’extrême droite. Si je suis amené à me définir je fais référence au nationalisme révolutionnaire, au courant rouge-brun, au national-bolchevisme. »
Diplômé en histoire et docteur en ethnologie de l'Université Paris VII avec une thèse sur la vie et l'œuvre d'Aleister Crowley, Christian Bouchet mène depuis de nombreuses années des recherches – concrétisées par la publication d’une quinzaine d’ouvrages (parus pour la plupart aux Éditions Pardès) et par de multiples articles – sur les « spiritualités de marge » et sur la conjonction entre croyance religieuse et engagement politique[2].
Membre du Cercle Ernest-Renan, il est conseiller à la rédaction de la revue de celui-ci.
[modifier] Textes de Christian Bouchet
[modifier] Références
- Chronologie de l'activité récente de Christian Bouchet sur France politique.
- Un article hostile publié sur un site antifasciste.
Les travaux universitaires et articles ci-dessous, consacrés à des organisations dirigées par Christian Bouchet, contiennent un nombre important d'éléments sur sa biographie et ses idées :
- Jean-Yves Camus, « Une avant-garde populiste : "peuple" et "nation" dans le discours de Nouvelle résistance », Mots, n°55, juin 1998, p. 128-138.
- Alexandre Faria, Unité radicale : histoire d’un mouvement nationaliste révolutionnaire, Université Toulouse 2.
- Georges Kergon, « Le Front européen de libération », in Racisme, extrême droite et antisémitisme en Europe, rapport 1995, Crida
- Nicolas Lebourg, Les Nationalismes-révolutionnaires en mouvements : idéologies, propagandes et influences (France : 1962-2002), Université de Perpignan.
- id., « Stratégies et pratiques du mouvement nationaliste-révolutionnaire français », Le Banquet, n°19-20, février 2004, p. 381-400.
[modifier] Notes
- ↑ dont un sympathisant Maxime Brunerie a tenté d'assassiner le président de la République française Jacques Chirac le 14 juillet 2002. Lors de l'attentat, Christian Bouchet n'exerçait plus de responsabilité au sein d'Unité radicale qu'il avait quitté en avril 2002 après avoir participé durant quatre années à sa direction. Dans deux textes publiés peu après l'attentat sur le site voxnr.com ( « Retour en Absurdie », daté du 5 août 2002 et « Game over », daté du 12), il dénonce clairement cet acte et se désolidarise de son auteur.
- ↑ Du fait de ses travaux sur les « spiritualités de marge », Christian Bouchet a été accusé d'appartenance à diverses structures païennes, paramaçonniques ou sectaires. Appartenances dont il a très largement contesté la réalité, par exemple dans un droit de réponse paru dans le quotidien Le Courrier de l'Ouest (4 septembre 2002) : « J’aurais « partagé un engouement pour le paganisme ». Cela aussi est faux. Catholique baptisé mais non pratiquant, je ne me reconnais nullement dans le paganisme qui me semble relever plus de la parodie que de la religion. (...) En ce qui concerne plus particulièrement l’OTO, l’affirmation de votre journaliste repose sur une analyse biaisée de mes recherches universitaires. Il se trouve en effet que j’ai réalisé une maîtrise, puis un doctorat en ethnologie (à l’Université Paris VII) qui a porté sur la personnalité du franc-maçon dissident et magicien Aleister Crowley, ainsi que sur l’activité de ses disciples. La rédaction de cette maîtrise puis de ce doctorat m’a conduit à fréquenter quelques structures maçonniques, paramaçonniques et initiatiques (...). Cette fréquentation, que l’on nomme en langage universitaire de « l’ethnologie d’immersion » ou de « l’ethnologie participative » n’a été effectuée, sur les conseils et sous le contrôle de mon maître de thèse, que dans le cadre de ces travaux et a cessé dès ceux-ci terminés (il y a plus de sept années). Elle n’a jamais été motivée par autre chose que par l’étude. » (extrait).