Clonage thérapeutique
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Le clonage thérapeutique, ou transfert de noyau de cellules somatiques, est une technique de production de matériel vivant utilisable comme médicament (généralement par une greffe, pour remplacer un organe détruit), dont la compatibilité avec le malade est garantie par la parenté génétique assurée par le clonage.
Techniquement, c'est un clonage, et à ce titre sujet à polémiques. Par rapport au clonage dit « reproductif », certains y voient une forme plus acceptable (en raison des promesses médicales), et d'autre une forme pire (en raison de la finalité de l'embryon utilisé, voué à la mort, ce qui chosifie un peu plus l'Homme).
La méthode la plus couramment envisagée consiste à inclure le noyau d'une cellule somatique adulte dans un ovocyte énucléé pour obtenir, par division de la nouvelle cellule, les cellules totipotentes sur lesquelles la recherche fondent de grands espoirs.
Le concept, né à la fin du XXe siècle, n'était toujours pas concrétisé en 2004. Il est possible qu'il soit obsolète avant cette réalisation, en raison des progrès sur ces cellules spéciales, qu'il semble possible d'obtenir sans recours à leur fabrication indirecte par clonage.
Selon Axel Kahn, le clonage thérapeutique présenterait très peu d'interêt médical, contrairement au clonage utilisé à des fins de recherche[1]. D'autres scientifiques pensent que le clonage thérapeutique représenterait une avancée majeure dans la lutte contre des maladies actuellement incurables et permettrait de sauver de nombreuses vies. Ainsi, une pétition, signée par 10 personnalités scientifiques, dont deux prix Nobel de médecine, François Jacob et Jean Dausset, a été remise le 17 juin 2005 au président de l'Assemblée nationale afin de soutenir la proposition de loi de l'ancien ministre de la Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg, visant à autoriser cette technique à certaines conditions.
[modifier] Voir aussi
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[modifier] Notes et références
- ↑ émission paroles de science, sur la chaine public sénat, le 1er mai 2006