Clovis Cornillac
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Clovis Cornillac, né le 16 août 1967 à Lyon (Rhône), est un acteur de cinéma, de télévision et comédien de théâtre français. Il est le fils de la comédienne Myriam Boyer et du comédien Roger Cornillac.
Dès quatorze ans, il quitte la maison familiale, pour apprendre le théâtre. Il commence par faire du théâtre de rue, énormément de théâtre subventionné et fait des castings.
Il débute au cinéma en 1984 dans «Hors la Loi» de Robin Davis. Suite à ce film, Dominique Besnehard, découvreur de stars du cinéma français, l'envoie se présenter à Peter Brook aux Théâtre des Bouffes du Nord. Il y est engagé, pour plusieurs mois, dans la pièce du théâtre contemporain «Le Mahâbharata», après il n'a plus arrêté, rôle après rôle.
Avec sa femme, Caroline Proust, actrice notamment dans la série Engrenages, il est le père de deux filles jumelles Lili et Alice.
Il devrait interpréter le rôle d'Astérix dans Astérix aux Jeux Olympiques.
Travailleur acharné, adorant "préparer" ses rôles dans le détail, il se caractérise dans le cinéma français par les énormes changements physiques, apprentissages ou autres qu'il fait volontiers pour ses rôles et les moult régimes, entraînements, recherches et autres pratiques extrêmes ou tout simplement très détaillées et pointilleuses auxquelles il s'astreint pour y parvenir...
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[modifier] Théâtre
Il a joué dans plus d'une cinquantaine de pièces, avec dix-sept ans de théâtre subventionné derrière lui, dont celles citées ci-dessous :
- 1984 : Une lune pour les déshérités pièce de théâtre mise en scène par Alain Françon
- 1990-1991 : La dame de chez Maxim's pièce de théâtre mise en scène par Alain Françon
- 1997 : Edward II pièce de théâtre mise en scène par Alain Françon
- 1997 : Les Petites Heures pièce de théâtre mise en scène par Alain Françon
- 1998 : Surfeurs pièce de théâtre mise en scène par Xavier Durringer
[modifier] Filmographie
[modifier] Acteur
- 1984 : Hors la Loi de Robin Davis
- 1987 : L'Insoutenable Légèreté de l'être ((The unbearable lightness of being) de Philip Kaufman
- Il y a maldonne de John Berry
- Les Années sandwiches de Pierre Boutron
- 1989 : Suivez cet avion de Patrice Ambard
- Le Trésor des îles chiennes de F.-J. Ossang
- 1992 : Pétain de Jean Marbœuf
- 1993 : Les amoureux de Catherine Corsini
- 1994 : Marie-Louise ou la permission de Manuel Flèche
- 1996 : Ouvrez le chien de Pierre Dugowson
- 1998 : La Mère Christian de Myriam Boyer
- Karnaval de Thomas Vincent (1998) - nominé pour le César du meilleur espoir masculin 2000
- 2001 : Grégoire Moulin contre l'humanité d'Artus de Penguern, dans le rôle de Jacky
- Une affaire qui roule d'Eric Veniard, dans le rôle de Jean-Jacques Roux
- Une affaire privée de Guillaume Nicloux, dans le rôle de Freddy
- Carnages de Delphine Gleize, dans le rôle d'Alexis
- 2002 : Maléfique d'Eric Valette, dans le rôle de Marcus
- Vert paradis d'Emmanuel Bourdieu, dans le rôle de Simon (+ version TV Les Cadets de Gascogne)
- 2003 : À la petite semaine de Sam Karmann, dans le rôle de Didier
- Après la pluie, le beau temps de Nathalie Schmidt, dans le rôle de Dubel
- Mariées mais pas trop de Catherine Corsini, dans le rôle d'Alexis Dervin
- Je t'aime, je t'adore de Bruno Bontzolakis, dans le rôle de David
- 2004 : Malabar Princess de Gilles Legrand, dans le rôle de Pierre
- La Femme de Gilles, réalisé par Frédéric Fonteyne, dans le rôle de Gilles
- Mensonges et trahisons et plus si affinités, dans le rôle de Kevin, pour lequel il a eu le César du Meilleur Second Rôle.
- Un long dimanche de fiançailles réalisé par Jean-Pierre Jeunet, dans le rôle de Benoît Notre-Dame, alias Cet Homme.
- Doo Wop, réalisé par David Lanzmann
- 2005 : Au suivant !, réalisé par Jeanne Biras, dans le rôle de Bernard, avec Alexandra Lamy.
- Brice de Nice, réalisé par James Huth dans le rôle de Marius
- Les Chevaliers du ciel, réalisé par Gérard Pirès, dans le rôle de Capitaine Sébastien 'Fahrenheit' Vallois
- Le Cactus, réalisé par Gérard Bitton et Michel Munz
- 2006 : Les Brigades du Tigre, réalisé par Jérôme Cornuau
- Poltergay d'Éric Lavaine
- Le Serpent d'Éric Barbier dans le rôle de Joseph Plender
- 2007 : Scorpion, dans le rôle d'Angelo.
[modifier] Courts-métrages
- 1991 : Trois nuits de Jean-Luc Annest
- 1993 : Traverser le jardin de Dominique Cabrera
- 1994 : Zucker 3 – Mouvement de troupes de Pierre Dugowson
- Les Mickeys de Thomas Vincent
- 1995 : Liens de sang d'Hervé Gamondes
- 1995 : Bons baisers de Suzanne dans la série Mondo Kino : de Christian Merret-Palmair
- 1997 : Résistances de Vincent Bataillon
- 2001 : Tea Time de Philippe Larue,grand prix 2001 du court métrage de Cognac, rôle d'Alex.
- 2001 : Bois ta suze d'Emmanuel Silvestre et Thibault Staib
- 2004 : Close-Up de Claude Farge
- Grossesse nerveuse de Maxime Sassier
[modifier] Télévision
Il a joué dans une vingtaine de téléfilms dont :
- 1982 : Tu peux toujours faire tes bagages de Jacques Krier
- 1984 : Billard à l'étage de Jean Marbœuf, avec Jean-Marc Thibault,
- 1991 : Les Dessous de la passion de Jean Marboeuf
- 1993 : Un été à l'envers de Roger Guillot, avec Anouk Ferjac,
- La Bavure d'Alain Tasma
- 1998 : Parents à mi-temps n°2 de Caroline Huppert,
- 1999 : Les Vilains de Xavier Durringer
- Sam d'Yves Boisset
- L'Amour prisonnier d'Yves Thomas, rôle d'Henri
- 2000 : Central Nuit, série TV, rôle récurrent de Viking, jusqu'en 2003
- 2001: L'Île bleue de Nadine Trintignant
- 2003: Orages de Peter Kassovitz, avec Delphine Rich,
- 2004: Gris blanc de Karim Dridi
[modifier] Voxographie
- 2006: Nos voisins, les hommes (Over the Hedge) de Tom Johnson, voix française de Riton, le raton-laveur
- 2007, voix française de Mumble
[modifier] Citations
À un journaliste qui arguait qu'il était boulimique de rôles, il a répondu : « Ma mère, ma grand-mère m'ont appris qu'on gagnait sa vie en travaillant et que travailler, cela voulait dire se lever le matin et aller bosser. Donc, ça me parait normal d'enchaîner. Ce qui me paraît anormal, c'est de prendre plusieurs mois de repos entre deux films. Moi quand je reste plus de sept jours à ne rien faire, je culpabilise. En plus, j'adore mon métier. »
« Que mes parents aient été dans le métier sans être des vedettes m'a fait gagner dix ans. Je suis né dans le chaos, je savais qu'on ne faisait pas ce métier d'acteur pour la réussite, pour l'argent, mais pour la foi, pour cette grande famille du spectacle dont on parle si volontiers qui n'existe pas, qu'il y a plein de gens de qualité à qui on ne donne pas la carte. J'ai déboulé là-dedans sans la moindre naïveté.»
« Le bonheur n'est pas au bout du chemin. Le bonheur, c'est le chemin.»
Extraits d'un article du journal Libération datant de l'année 2006 :
"Du lion [tatouage à l'emblème de sa ville qu'il a sur le biceps gauche], Cornillac a aussi l'assurance. Il n'a pas peur. « Peut-être parce que je travaille beaucoup. Et que, sur un plateau ou sur une scène, je me sens chez moi.» Il sourit, plante un regard doux gris. « Attention, je n'ai jamais pensé que j'étais un bon acteur. La seule chose que je sais, c'est que je suis à ma place. Donc même si je suis mauvais, je suis un mauvais à sa place. »"
"Pas de cours de théâtre ( « On apprend mieux dans le réel» ), autodidacte même pour se débarrasser d'un lourd cheveu sur la langue. « J'étais sur le point de jouer Britannicus en zozotant. J'ai réalisé que ce serait mille personnes à Nanterre en train de se foutre de ma gueule. Donc j'ai passé des nuits à me rééduquer. Seul.»"
[modifier] Distinctions
- En 2004, Clovis Cornillac est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon.
- Il a été lauréat du Prix Jean Gabin en 2005, et s'est également vu récompensé du César du Meilleur Second Rôle Masculin 2005 pour sa prestation dans Mensonges et trahisons par ses pairs tandis que 230 000 participants lui ont décerné le Prix ISC de la Jeunesse durant cette même année qui fut celle de la consécration pour lui.
[modifier] Liens externes
- Forum non-officiel très actif sur Clovis Cornillac
- (fr+en) Clovis Cornillac sur l'Internet Movie Database
- Clovis Cornillac sur AlloCiné
- Vidéo explicative de la pièce Rouge noir et ignorant d'Edward Bonds, mise en scène par Alain Françon, que Clovis a joué en 1994 alors qu'il faisait parti du Théâtre National de la Colline
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