Colline de Sion
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La colline de Sion (ou colline de Sion-Vaudémont) est située dans le pays du Saintois, dans le sud de la Meurthe-et-Moselle, en Lorraine. De par son histoire et sa toponymie, elle est un lieu majeur du tourisme meurthe-et-mosellan.
Cette colline est à l'origine du roman La Colline inspirée de Maurice Barrès (1913).
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[modifier] Histoire
La colline de Sion possède un assez important patrimoine historique, trace d'une longue histoire sur laquelle il est nécessaire de se pencher pour comprendre l'histoire du pays du Saintois et plus généralement l'histoire de la Lorraine.
[modifier] Le Néolithique
C'est au néolithique moyen et au néolithique final que la colline de Sion a connu une première vague d'occupation importante. Des recherches archéologiques ont en effet permis de découvrir des haches-marteau en pierre polie, des céramiques et des pointes de flèches en silex taillés.
[modifier] Le Moyen-Âge
Au XIème siècle, Vaudémont devient une cité fortifiée.
[modifier] Géologie
D'un point de vue géologique, la colline de Sion est la trace du plateau calcaire qui a resisté à l'érosion.
[modifier] Les étoiles de Sion
Les étoiles de Sion sont des fossiles d’animaux marins de l’ère secondaire, les lys de mer ou encrines ou crinoïdes, cousins des oursins. L’encrine était fixée au fond de la mer par une longue tige, composée d’articles en entroques, rappelant l’empilement des vertèbres de la colonne vertébrale.
La mer a en effet occupé le bassin parisien auquel la région de Vaudemant est géologiquement rattachée, durant toute l’ère secondaire (150 millions d’années) et la moitié de l’ère tertiaire (60 millions d’années). La mer s’étant retirée lors du plissement alpin, les encrines se sont fossilisées et on les trouve sous forme d’article isolé (étoile simple) ou d’articles empilés (étoiles superposées). S’agissant d’encrines (étoiles) à cinq branches on les appelle aussi pentacrines.
Si on trouve des étoiles un peu partout sur la colline et même alentour, c’est en face du lieu-dit « La Croix Sainte Marguerite » que l’on a le plus de chance d’en trouver. Les amoncellements de terre de décapage ont été entreposées à cet endroit en 1945 par les troupes américaines qui y cherchaient de la pierre calcaire pour aménager leur terrain d’aviation de Tantonville. Origine légendaire des étoiles
[modifier] La légende du « Saut de la Pucelle »
Une des origines légendaires des étoiles de Sion est la suivante :
Un endroit très escarpé du plateau qui sépare Sion de Vaudémont porte le nom de « Saut de la Pucelle ». Un légende populaire est attachée à ce lieu-dit.
Un homme d’armes, dont les mœurs étaient très relâchées, s’était épris d’une princesse de Vaudémont qui était fort pieuse et dévote à la Vierge. Elle aimait aller l’invoquer dans son sanctuaire de Sion. Un jour, au retour de sa pieuse visite, à mi-chemin entre Sion et Vaudémont, elle vit débouler de la forêt un cavalier qui sans doute la guettait. À son air, elle comprit qu'il voulait se saisir d'elle et l’outrager.
Piquant alors son cheval et s’écriant : « Bonne Vierge de Sion, sauvez moi », elle tourne court et se précipite du haut de la côte dans le ravin profond. Son cheval tombe debout sur une large pierre qu'il marque profondément de ses quatre fers. Dans le même temps, elle saisit dans le ciel une poignée d’étoiles que la nuit tombante venait d’allumer et la jeta dans les yeux du cavalier et de sa monture qui aveuglée, se cabra et tourna bride.
Miraculeusement délivrée, la jeune princesse regagna le château paternel en bénissant sa protectrice.
