Confédération des syndicats libres
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[modifier] Histoire
La Confédération des syndicats libres (CSL) était un regroupement de syndicats ouvriers dits « maison » ou « jaunes », sous influence de l'employeur.
On les retrouvait notamment dans le secteur de l'industrie automobile, à la Poste (en 1971, le ministre Robert Galley leur accorde 25 détachements permanents), à la Ville de Paris.
La CSL ne nommait autrefois Confédération française du travail (CFT), et auparavant encore CGSI. Le sigle CFT a été abandonné après la mort de Pierre Maître. Dans la nuit du 4 au 5 juin 1977, aux Verreries mécaniques champenoises à Reims, dirigée par Maurice Papon[1], un commando tire sur les grévistes. Le militant CGT Pierre Maître, meurt le lendemain , deux autres cégétistes sont gravement blessés. Quatre des cinq hommes du commando, arrêtés par la police, sont adhérents à la CFT.
La CSL s'est officiellement dissoute en 2001, mais ses sections ont pour la plupart continué leur vie sous d'autres noms (SIA chez Citroën, SIATT à la ville de Paris...), ou en rejoignant des confédérations (comme FO chez Peugeot).
[modifier] Élections prud'homales
- 1987 : 2,30 % chez les salariés (hors cadres) 1,81% dans l'encadrement
- 1992 : 4,40% et 3,58 %
- 1997 : 4,22% et 3,43%
- 2002 : ne se présentait pas ; on retrouve une partie de ses voix en divers mais la direction de la CSL appellait à voter pour FO
[modifier] Citation
« Nous avons pu établir que l'Union départementale des syndicats indépendants - Confédération des syndicats libres, bien que n'étant plus une organisation syndicale représentative que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public, a perçu pendant de nombreuses années une subvention de fonctionnement et surtout une subvention compensatrice de loyer élevée. Je rappellerai qu'en 2001 ce syndicat a touché 400.000 euros qui fait à peu près 2,5 millions de francs. En outre, l'adresse du siège départementale étant identique à celle du siège national, il y a fort à parier que la Ville de Paris a ainsi "traditionnellement", pour reprendre l'expression de M. LEGARET, financé une structure nationale. » Marie-Pierre MARTINET, dans les débats au conseil municipal de Paris en 2003.
[modifier] Bibliographie
- Ni rouges ni jaunes : de la CGSI à la CSL, Didier Favre, l'expérience du syndicalisme indépendant, Ed. Midi moins le Quart, 1998
[modifier] Lien interne
Auguste Blanc | Syndicat indépendant de l'automobile
[modifier] Liens externes
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