Crise d'Oka

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La crise d'Oka est une crise politique qui opposa la nation mohawk à l'État québecois, durant l'été 1990 (11 mars - 26 septembre). Ce dernier incapable de régler la crise demanda l'aide de l'armée canadienne.

Sommaire

1 Contexte
2 Déroulement
3 Voir aussi
- 3.1 Lien externe
- 3.2 Références

[modifier] Contexte

De vives tensions existaient depuis bien longtemps entre mohawks et québécois, mais ce qui mit le feu aux poudres fut la décision de la ville d'Oka d'accorder un permis à un promoteur québécois afin de raser une partie d'un cimetière ancestral mohawk dans le but d'agrandir un terrain de golf. Ce sujet partage beaucoup avec les crises plus récentes tel que Ipperwash et Caledonia.

[modifier] Déroulement

Plusieurs Mohawks, appuyés par des membres d'autres nations amérindiennes organisèrent donc la résistance, notamment en montant des barricades sur le pont Mercier (ce pont relie l'île de Montréal à sa rive sud et est situé près de la réserve mohawk de Kahnawake), dès le 11 mars ^[1]. Pour tenter de mettre fin au soulèvement, la Province de Québec envoya sa police, la Sûreté du Québec (SQ), mais les résistants mohawks, surnommés «warriors» (guerriers), repoussèrent avec succès chacun des assauts, tuant notamment un policer, le caporal Lemay.

Une partie de la population québécoise fut alors gagnée d'un ressentiment envers la cause mohawk. C'est dans ce contexte qu'une manifestation eut lieu à ville LaSalle (près du pont Mercier) au court de laquelle on brûla un mannequin représentant un autochtone en scandant le «Québec aux Québécois» (slogan nationaliste des années 70).

Devant les Mohawks qui ne semblaient pas craindre la SQ, le chef du Parti québécois, Jacques Parizeau, à titre de chef de l'opposition officiel au gouvernement du Québec, fit alors pression sur le premier ministre Robert Bourassa pour que ce dernier demande l'aide de l'armée canadienne pour mettre fin au soulèvement de la nation mohawk [référence nécessaire]