Dokdo
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Rochers de Liancourt 독도 — Dokdo (coréen) 竹島 — Takeshima (japonais) |
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Pays | Corée du Sud / Japon |
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Capitale | {{{capitale}}} |
Localisation | Mer du Japon, Mer Orientale selon son nom coréen |
Latitude | {{{latitude}}} |
Longitude | {{{longitude}}} |
Superficie | 0,18 km² |
Côtes | — km |
Point culminant | Île de l'Ouest 174 m |
Population | {{{inhabitée}}} |
Population Densité |
— hab. — — hab./km² |
Dokdo, Dok-do ou Tok-do (Hangul: 독도, Hanja: 獨島 — "île lointaine" ou "île rocher" en coréen) est un petit groupe d'îlots situé en mer du Japon et rattaché au comté de Ulleung dans la région du Gyeongsang du Nord en Corée du Sud à 87 kilomètres de l'île d'Ulleung-do. Le Japon pour sa part considère que ce groupe d'îles s'appelle Takeshima, fait toujours partie de son territoire et est rattaché au village de Goka, ville de Okinoshima, district d'Oki, préfecture de Shimane. Les îlots portent aussi parfois le nom de Rochers de Liancourt (nom sous lequel les occidentaux les connaissaient) en hommage au baleinier français Le Liancourt qui, parti du Havre, le « découvrit » le 27 janvier 1849.
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[modifier] Territoire contesté
Les Coréens appelaient l'archipel "Usankuk" (우산국)jusque vers 1881 où le nom devient "Dokdo" (독도). La propriété des îlots a souvent été contestée à travers les époques entre l'empire japonais et l'empire coréen. Des débats houleux ont toujours lieu pour trouver des textes anciens mentionnant quel empire contrôle les îlots.
En 1905, les Japonais commencent leur occupation de la Corée et prennent juridiquement le contrôle de Dokdo, île très proche de leur côte occidentale, qu'ils rebaptisent "Takeshima" (竹島), soit "île bambou" en japonais.
Peu après la fin de la Guerre de Corée en 1954, la Corée du Sud prend militairement le contrôle des îlots et les renomme Dokdo (독도).
87 km le séparent de l'île d'Ulleung-do (울릉도).
[modifier] Des revendications plus pressantes
Depuis l'arrivée au pouvoir de Jun'ichiro Koizumi (純一郎 小泉 note), les revendications japonaises sur les îles Dokdo se sont faites plus publiques. Un manuel d'histoire a même été publié qui identifiait les îles Dokdo comme une possession japonaise.
En réaction, les Coréens ont fait de Dokdo un symbole de leur indépendance et l'objet d'une attention souvent démesurée même si, au-delà du symbole politique, ces petits rochers représentent désormais un enjeu commercial de taille (délimitations des zones de pêche et de prospection sous-marine).
La Corée du Nord pour sa part considère que les îles appartiennent à la « Nation coréenne » et parle d'une demande « pirate » et « anachronique » du Japon.[1] Le gouvernement des États-Unis refuse de prendre parti sur le légitime administrateur des îles.
[modifier] Réserve naturelle
Inhabitées, les îles Dokdo constituent une importante réserve naturelle, notamment pour les oiseaux migrateurs.
Vingt-deux espèces d'oiseaux peuplent l'archipel, protégé en tant que "monument naturel" par la législation sud-coréenne depuis 1982 ([2]).
[modifier] Liens externes
- (en) Le site officiel gouvernemental
- Un article sur Dok-do / Takeshima
- Noms géographiques étrangers dans l'ancienne Corée
- Des cartes de la Corée datant du XVIIIe siècle
- lacoree.fr(Site officiel du gouvernement coréen présentant divers aspects du pays)