Domaine de Certes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant le département français de la Gironde, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Le Domaine de Certes est une propriété située sur la commune d'Audenge, au nord du Bassin d'Arcachon.
Le domaine fut aménagé au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle pour la production du sel par le marquis de Civrac, captal de Certes. Il créa pour ce faire un vaste réseau de bassins d'eau de mer, reliés par des écluses-vannes qui maintenaient un niveau d'eau constant et renouvelé. Ces bassins étaient protégés du Bassin d'Arcachon par une digue monumentale qui avait transformé les prés salés de l'île de Branne en marais salants.[1] Ces travaux considérables avaient nécessité le déplacement de 2 millions de tonnes de terre.
La production de sel atteignit 1000 tonnes/an dès les premières années. Le domaine, exempté de taxes, fut rapidement rentable. Cependant, la pression des producteurs de sel de Charente conduisit à l'introduction des taxes. Le marquis mourut ruiné en 1773.
Ernest Valeton de Boissière hérita du domaine et le transforma en exploitation piscicole.[2]
Le domaine appartient au Conservatoire du littoral, il a été classé « espace naturel sensible ». Géré par le Conseil général de la Gironde depuis 1994, il couvre 396 ha dont 150 ha de bassins, des prairies humides, des terres agricoles, des boisement de feuillus et de résineux.
Le château, reconstruit vers 1840 par Ernest Valeton de Boissière et partiellement restauré en 2004, est inscrit ainsi que son parc à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Il n'est pas ouvert au public. Les bâtiments d'exploitation et les dépendances sont gérés par un CAT (Centre d'Aide par le Travail pour handicapés). La visite du domaine et de son réseau de bassins est libre.
[modifier] Articles connexes
[modifier] Notes
- ↑ source: Conservatoire du Littoral.
- ↑ Né c1811 en France dans une famille de la noblesse bordelaise; mort en 1894 aprés avoir vécu aux Etats-Unis où il avait fondé en 1869 la ville de Silkville au Kansas. Fouriériste, il essayera, dans ses divers projets industriels et agricoles, de conjuguer développement économique et théories sociales.