Félix Rousseau
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Félix Rousseau est né à Salzinnes le 14 janvier 1887 et y est mort le 7 septembre 1981.
Il fut élève au Collège des Jésuites de Namur, puis aux Facultés de Namur et enfin à l'Université de Liège où il obtint en 1909 le titre de docteur. Après il travailla pendant 34 ans aux Archives générales du Royaume à Bruxelles (1912-1946), fut chargé de cours à l'UCL, puis professeur à l'ULg.
Il est le père de l'historiographie wallonne. Il mit en évidence la grandeur de la civilisation mosane et de l'art mosan avant le XIIIe siècle. La première Histoire de Wallonie de niveau scientifique (dirigée par Léopold Génicot) lui est dédiée. Il ne s'est pas opposé fontalement à Henri PIrenne qui avait une vision plus unitaore de l'histoire de Belgique, mais il s'est contenté de le compléter sur de spoints tout à fait important. PIrenne en effet qui a consacré (en la distinguant du reste), une importante place à l'histoire de la Principauté de Liège a, en revanche complètement ignoré l'art mosan, phénomène qui pourtant relève typiquement de la nouvelle histoire que le grand historien de Verviers a contribué à fonder, une nouvelle histoire qui met l'accent sur ce que Braudel appelle les événements de longue durée comme les faits de civilisation, les grands courants économiques, la géopolitique etc. Par définition l'art mosan relève de la nouvelle histoire et ce phénomène constitue sans doute le fait ple plus éclatant du passé des diverses régions belges. Des recherches récentes mettent d'ailleurs en évidence le fait que contrairepment à ce qu'a écrit Félix Rousseau, le Pays mosan a continué à vivre une vraie prospérité à tous égards, bien au-delà du XIIe siècle qui apparaissait à Rousseau comme le siècle de son déclin.
Il collabora à La Terre wallonne d'Elie Baussart. Il fonda le mouvement de résistance « La Wallonie catholique » qui devint après la guerre « Rénovation wallonne ». Il fut membre du Comité permanent du Congrès national wallon, de la section culturelle du Centre Harmel (1948-1958).
Comme catholique, il frappa l'opinion namuroise de cette sensibilité en signant le fameux Pétitionnement wallon, dont les milieux chrétiens se méfiaient, considérant qu'il s'agissait d'une initiative "socialiste" ou "laïque".
L’Encyclopédie du Mouvement wallon lui consacre une importante notice au tome 3, pp. 1443-1445.
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